« Qu’il n’y a pas et qu’il y aura pas grève sans la décision de l’Assemblée générale conduite par le comité exécutif légalement établi » ces propos sont de l’association des professeurs de l’université de Kisangani en réponse au comité sortant rendu publique ce jeudi par le comité de crise que préside le Prof Ntambwe.
Tenez, la situation qui prévaut actuellement dans l’association des professeurs de l’université de Kisangani résulte de la déchéance par pétition du Prof Ngute et son comité pour des griefs qui selon les pétitionnaires mettent en mal le bon fonctionnement de l’association et ne place pas l’intérêt de l’enseignant au centre des enjeux.
«…Curieusement, ayant appris sa déchéance, le comité exécutif du Pr Antoine NGUTE s’est précipité pour déclencher la grève, espérant faire une diversion sur nos vrais problèmes, en violation flagrante des dispositions statutaires qui régissent l’APUKIS.» regrette l’association des professeurs dans ce communiqué de presse.
De l’intérêt des étudiants
S’agissant bien d’une situation qui fragiliserait le bon fonctionnement de l’université et plongerait les étudiants dans une cacophonie voulue par le comité sortant, l’actuelle comité de crise précise qu’il n’y a pas.
«Il n’y a pas et il n’y aura pas la grève à l’Université de Kisangani sans respect des textes légaux et des procédures en vigueur par une Assemblée générale convoquée par le comité exécutif dirigé par le Professeur Grégoire TAMBWE Soke BEYA» décide l’Apukis avant d’ajouter : « Que tous les étudiants, du premier jusqu’au troisième cycle, se présentent soit pour les enseignements soit pour les recherches soit encore pour les séminaires méthodologiques avec leurs professeurs que nous sommes et qui assurons leur formation de qualité conformément au calendrier académique 2021-2022 »
Du bicéphalisme à la présidence de L’APUKIS ?
Deux assemblées générales simultanées de l’association des Professeurs de l’UNIKIS ont eu lieu ce mardi 06 septembre à Kisangani. L’une convoquée par les pétitionnaires pour la déchéance du comité accusé de mauvaise gestion préside par le Professeur Antoine Ngute et l’autre convoquée par ce dernier pour annoncer la reprise de la grève.
D’après le communiqué de presse de l’APUKIS parvenu à notre rédaction, il n’existe qu’une seule association des Professeurs de l’université de Kisangani.
« Il n’y a pas, à ce jour, deux associations des professeurs à l’Université de Kisangani et que le seul comité légal et légitime est bien celui dirigé par le Professeur Grégoire TAMBWE SOKE BEYA, issu d’un consensus après la déchéance du comité subversif déchu du Pr Antoine NGUTE qui s’illustre dans la rébellion contre les textes légaux et réglementaires… » signe le Professeur Ntambwe SOKE avant de s’adresser à ses collègues a ces termes.
« Que les collègues professeurs se comportent en responsables en respectant le contrat avec l’employeur et les autres parties prenantes pour éviter de demeurer des valets ou une caisse de résonnance au service d’une seule personne qui croit nous prendre en otage comme les Seigneurs en faisaient avec les vassaux au moyen-âge…»
Plutôt pendant la journée de ce mardi, pendant que sa destitution était en cours, le Comité sortant présidé par le Professeur Antoine Ngute à convoqué une assemblée faculté des sciences. Ici 62 Professeurs ont rénouvelés leur confiance et affirment que seul Ngute Novato engage l’APUKIS.
« cette réunion, pour nous c’est un non évènement. Nous l’ignorons carrément. Nous avons initié une pétition contre le Professeur Ngute, il n’avait plus qualité de pouvoir convoquer une assemblée générale, étant donné que la pétition tient » a déclaré à Kis24.info Nicolas Mombaya, porte-parole des pétitionnaires.
L’Association de professeurs de l’Université de Kisangani réitère sa confiance au Gouvernement de la République qui a repris les négociations avec le banc syndical sur instruction du Président de la République et lui rappelle sa bonne foi de respecter les accords de BIBWA en plus du premier lot de crédit véhicule déjà servi, le payement de la prime de recherche en ce mois de septembre en attendant la récupération effective du pouvoir d’achat.