L’arrestation, arbitraire pour certains, de Salomon Idi Kalonda agace Soleil Mosindo, député provincial honoraire et membre du parti Ensemble pour la République. Il l’a exprimé, ce mercredi 31 mai, devant les Journalistes, dans son bureau de travail.
« c’est un frère serein » qui a été arrêté, explique Soleil Mosindo lorsqu’il parle de Salomon Idi Kalonda, un allié de longue date de Moïse Katumbi. Via les réseaux sociaux, ce Député honoraire de Kisangani a vu « son frère », être « enlevé ». « Ça fait très mal » dit-il.
« Je connais Salomon, un homme timide », témoigne-t-il. Dans les propos de Soleil Mosindo, l’on peut deviner un sentiment d’amitié. « La nouvelle de son arrestation a bouleversé tout le monde. C’est un homme calme », dit-il. À l’en croire, c’est l’attitude de Moïse Katumbi, président de leur parti et candidat déclaré à la prochaine présidentielle.
« Nous copions sa façon de faire. Il (Moïse Katumbi) fait sa politique calmement, » affirme Soleil Mosindo.
Alors que le motif de l’arrestation « illégale » du Conseiller Spécial de Katumbi reste à découvrir, Soleil Mosindo parle d’une honte pour la République. À l’en croire, « les gens se moquent de nous en ce moment ». À cette occasion, il insiste sur la démocratie et à la libération de celui qui « l’accueille quand il est en séjour à Lubumbashi. »
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En ce moment où la tension s’observe déjà à Lubumbashi, Soleil Mosindo lui appelle à la contenance, comme « Moïse Katumbi qui sait bien se contenir pendant des moments difficiles. » À en croire ses propos, « l’arrestation de Salomon Kalonda met en mal la ville de Kisangani. » Kisangani, Soleil le considère comme un autre fief de l’ancien Gouverneur du Katanga.
« Les gens sont nombreux, les gens voulaient marcher dans la ville de Kisangani… Je demande à ceux qui l’ont arrêté de le remettre en liberté. C’est une bonne façon de faire les choses… » a-t-il laissé entendre.
Alors qu’il s’apprêtait à quitter Kinshasa avec Moise Katumbi, Salomon Idi Kalonda a été arrêté à l’aéroport international de N’djili, ce mardi 30 mai, par des hommes armés. Les opposants Matata Ponyo ou encore Fayulu ont exigé sa libération « immédiate et sans conditions ». Jusque-là, aucune réaction de la part des autorités du pays sur les raisons de l’arrestation de ce proche de Katumbi.