Des manifestations spontanées s’observent le matin de ce vendredi 26 avril 2024, dans quelques coins de la commune de Tshopo. Pas de circulation des engins motorisés, pas d’école : l’insécurité à outrance en est la cause principale.
Sur la route Buta, à partir du rond-point Combattants, en allant vers Saio, c’est un soulèvement. Face aux tirs d’armes et de gaz lacrymogènes, des jeunes n’abdiquent pas. Pour eux, le calme, désormais denrée rare dans la commune de Tshopo, doit être rétabli. Des bandits opèrent en toute quiétude et avec armes chaque nuit.
Des « militaires » parmi les braqueurs
Leur colère c’est aussi contre les militaires qu’ils suspectent désormais parmi les bandits. La route est barricadée. Les manifestants, en direction des éléments de l’ordre, scandent : « avançons, avançons ». Ils considèrent l’inaction des autorités face à l’insécurité comme une complicité.
Les mêmes mouvements s’observent dans d’autres coins de la commune. Sur la 5e avenue, les jeunes ont mené la première action de l’auto prise en charge. À 3h, ils ont déjà une opération des hommes armés, grâce à la vigilance de certains jeunes et des sifflets. Ceci intervient, vingt-quatre heures après le vol des téléphones chez un teneur d’une maison de charge téléphone.
A suivre !