Les établissements de l’ESU en RDC disposent des secrétariats généraux de la recherche. Il s’agit de l’une des réformes issues des états généraux de Lubumbashi en 2021. Son importance a été explicitée, ce vendredi 19 avril 2024, lors d’une Conférence Débat du Cercle des Réflexions des Cadres des Établissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la Province de la Tshopo, à Kisangani.
Avant 2022, la gestion de la recherche scientifique revenait au Secrétaire Général Académique. Avec l’avènement du Secrétariat Général de la Recherche, « les produits de l’enseignement deviennent les résultats de nos recherches », a indiqué le Professeur Casimir Ngumbi, Secrétaire Général chargé de la Recherche à l’Université de Kindu.
Illustrant la motivation de cette réforme, il a expliqué qu‘ « aucun pays du monde ne peut se développer sans mettre un accent particulier sur la recherche scientifique ». Ainsi, désormais, les missions de l’enseignement supérieur ont été inversées : la recherche, l’enseignement et le service à la communauté.
Cette réforme vient mettre aussi fin à la connaissance importée, décriée souvent par le Professeur Émile Bongeli. Elle va également apporter une révolution mentale a laissé entendre le Professeur Ngumbi. Comme preuve, cet enseignant a cité la Chine qui a avancé dans les innovations et qui gène les grandes puissances.
Alors que les actuelles réformes dans le secteur de l’ESU sont longuement critiquées, ce Professeur voit la situation dans un autre angle. « une réforme reste une réforme. Elle fait toujours des victimes mais les distraits regretteront plus tard. Les faiblesses peuvent être identifiées, il n’y a aucune réforme sans faiblesse sur cette terre » a-t-il déclaré.
Les établissements de l’ESU ont lancé des initiatives d’appui à la recherche des étudiants au troisième cycle. Cette conférence a eu pour thème : « Gouvernance universitaire en RDC de 2021 à 2024 ». 4 intervenants ont abordé différentes thématiques.