La journée internationale de la jeunesse a vécu à l’Université de Kisangani, ce jeudi 31 août 2023, lors d’une messe entre scientifique, autour du thème : « Apport actif de la jeunesse pour le développement intégral de la tshopo dans tous les secteurs.»
Ce thème a été abordé, par différents orateurs, sous les aspect politique, médical, scientifique et entrepreneurial. Les 4 intervenants ont saisi cette occasion pour s’adresser à la jeunesse qui constitue l’avenir de la nation Congolaise. Des recommandations pour une jeunesse « actrice du développement de la Tshopo » ont été faites.
La Tshopo est une province à vocation agricole et un hub entre l’Est et l’Ouest de la RDC. À en croire Bienvenue Daniel Esafe, qui a développé le secteur de l’entrepreneuriat, parmi les socles du développement de la province précitée figurent « l’entrepreneuriat et l’agriculture. » Procédant par une comparaison entre le Nord-Kivu et la Tshopo, Monsieur Esafe a conclu qu’ « au Kivu, les jeunes ont compris les notions entrepreneuriales.»

Intervenant à son tour, Maître Arsène Esombelo, commentant l’apport des jeunes dans la politique, a d’abord expliqué que « le jeune est celui qui a de la vertu, qui incarne des causes d’intérêt général pour le pays et pour la jeunesse. » Pour lui, l’apport de la jeunesse, c’est « le changement et la défense du pays. » Cependant, pour atteindre ce changement, il a demandé aux jeunes de tirer des leçons de l’expérience des vieux.
« Les vieux représentent la sagesse et l’intelligence. L’expérience s’acquiert de la pratique, […]On va dans la politique, dans le but de devenir serviteur des autres jeunes. » a-t-il expliqué dans son speech.
La ville de Kisangani compte au-moins 2 universités qui organisent les enseignements de la médecine. Ainsi, chaque année académique, au-moins 50 nouveaux médecins et d’autres spécialités de la santé sont largués sur le marché d’emploi. Selon le docteur Germain Mukulangando, « les jeunes, infirmiers et autres, font leur part. Et la majorité d’ailleurs est championne.»




Cependant, a-t-il constaté, l’absence de certains matériels et les mois impayés defavorisent les performances des médecins dans la Tshopo. Ainsi, comme panoplie, il a proposé la théorie « Taire ». Une acronyme qui veut dire :
« Toujours soigner les patients ;
Apprendre la théorie et la pratique ;
Initier des conférences, débats, car la médecine évolue ; Réclamer que le gouvernement améliore les conditions de travail,
Exceller. »
L’Assistant Yan Katenga a, parlant du point de vue scientifique, appelé les jeunes à la production des œuvres scientifiques. Lui qui encadre des étudiants à l’Université de Kisangani, il affirme que « les jeunes sont en train de monter petit à petit. » Il a également conseillé l’assistance à « s’approcher des autres scientifiques pour acquérir l’expérience.»
Cette conférence a été organisée par la coordination générale des étudiants de l’UNIKIS, en collaboration avec la Fondation Grande Famille Tshopo. Pour le compte de la Fondation GFT, le Coordonnateur a évalué positivement cette messe des scientifiques. « Nos objectifs sont largement atteints.»