Adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000 par le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa 4213e séance, la résolution 1325 concerne le droit des femmes, la paix et la sécurité. Elle est composée de quatre piliers phares la participation, la prévention, la protection ainsi que le relèvement. Afin de répartir sur de nouvelles perspectives, un atelier de deux jours soit du jeudi au vendredi 19 avril 2024 a été organisé sous les auspices du Ministère du Genre, Famille et Enfants.
Cette série d’ateliers a réuni, à l’hôtel Ninive, toutes les couches de femmes de la Tshopo notamment venues de différentes associations et organisations féminines de la société civile de la Tshopo mais aussi de l’armée et la police.
D’après Jean d’Arc Kyalo Bemba, Directeur de Cabinet adjoint de la Ministre Nationale du Genre, cet atelier qui s’inscrit dans la ligne droite de la volonté du gouvernement congolais a été une occasion pour les femmes de la Tshopo de repenser les avancées significatives et les défis ou les faiblesses afin de mettre en place les perspectives qui seront versées à la base de données au niveau national pour servir d’élaborer un plan de la troisième génération avant de dresser le rapport pays qui sera, à son tour, envoyé au conseil de sécurité des Nations-Unies.
Pour y arriver, des secrétaires provinciaux sont implantés dans chaque province. À l’en croire, chaque secrétariat de chaque province a un plan provincial. Celui de la Tshopo a été évalué afin que les femmes se mettent sur la ligne droite de ladite résolution.
Le plan que nous évaluons, c’est un plan de deuxième génération qui a été adopté en 2020, après l’évaluation du premier en 2018. Il s’agit d’un plan d’action de mise en œuvre de la résolution elle-même qui porte sur les femmes, paix et sécurité. Elle est née dans un contexte de conflit pour promouvoir et protéger les droits des femmes en temps de conflit armé, et inciter davantage les femmes plutôt que d’être victimes deviennent des actrices et participent dans le processus de résolution pacifique du conflit », a-t-il dit.
Dans la même foulée, les participants ont dégagé en carrefour, dans chaque pilier de ladite résolution, des avancées et faiblesses afin d’aboutir à un document de Plaidoyer pour faire avancer les Droits des femmes.
nous avons porté un regard sur l’avenir càd de voir comment on peut attaquer le taureau par les cornes pour redynamiser les activités du secrétariat permanent de la résolution 1325 dans la Tshopo. Les faiblesses, c’est qu’il y avait pas des ateliers pareils, mais aujourd’hui nous pensons que nous allons nous remobiliser pour que nous puissions avancer les choses », a expliqué Coppens Lusuna, participant et Coordonnateur de l’ONG Congo en Images, qui défend les Droits des femmes.
Il faut noter que plusieurs recommandations ont été formulées dans cet atelier. En matière de prévention par exemple, il a été décidé de sensibiliser les femmes et les filles pour éviter certaines pratiques qui arrivent en matière des VBG. En protection, il est question de mettre en place des mécanismes de protection contre les VBG en temps de conflit. Pour la participation, les organisations féminines ont proposé de sensibiliser les femmes à pouvoir participer au processus de paix.