La ligue de jeunes de l’UDPS/Tshisekedi témoigne son soutien, ce lundi 22 avril 2024, à Delly Likunde, Maire de la ville de Kisangani, qui a brillé par son absence à l’Assemblée Provinciale, lors d’une plénière portant sur la question orale avec débat lui adressée par le Député Provincial, Ghislain Mugenya.
Ces jeunes basent leur argumentaire sur les textes légaux régissant les entités territoriales décentralisées. L’article 197 de la constitution de la RDC puis l’article 5 portant la loi sur la libre administration des provinces. Ils rappellent à l’Assemblée Provinciale que le maire de la ville ne peut être redevable qu’au conseil urbain.
La ligue de jeunes de l’UDPS/ TSHISEKEDI, fédération de Kisangani, hausse le ton tout en soutenant à 100% la décision prise par Monsieur le Maire, Delly LIKUNDE, pour le boycottage de l’invitation de l’organe délibérant lui adressée pour avoir la clarté sur la situation sécuritaire de la ville qui devient si précaire », ont-ils fait savoir.
Pour cette ligue des jeunes, il n’y a pas eu respect de la loi de la part de l’organe délibérant. Par contre le maire, lui, a respecté les textes légaux. Rappelant à l’ordre, elle insiste : « ils sont là pour contrôler le gouvernement provincial et légiférer les édits provinciaux. Le fait de convoquer toute une plénière publique avec la présence des médias est considéré par la ligue de jeunes comme l’acharnement de l’assemblée provinciale par le maire de la ville, car celà est hors la loi. »
Tout en reconnaissant des troubles de la quiétude par des hommes armés, la ligue de jeunes préfère mettre en avant les efforts du Maire de Kisangani dans les processus de la sécurisation. « Il est disponible pour éradiquer la situation sécuritaire qui revulse la ville entière parce qu’il est déjà en action pour traquer les inciviques qui causent des troubles dans la ville entière, avec les descentes sur terrain. »
Le 17 avril 2024, Delly Likunde a été absent à l’Assemblée Provinciale. Aucun motif de son n’a été communiqué jusqu’à ce jour. L’initiateur de la question orale avec débat lui adressée, réagissant le même jour, avait fait savoir qu’il ne s’agissait pas d’une procédure pouvant aboutir à une sanction contre le maire.