Les membres du Collectif de Femmes ont visité, ce vendredi 2 juin, les sinistrés du conflit Mbole-Lengola, localisés au bâtiment administratif de la commune de Kisangani.
Dans leurs conditions précaires, les sinistrés de Lubunga comptent sur la bonne volonté des autres pour survivre. Des femmes allaitantes, des enfants visiblement malades, chagrinent aux côtés d’autres qui ont tous besoin d’aide.
Ce vendredi, le Collectif des Femmes y était en faveur des femmes allaitantes d’abord. « Nous sommes venus surtout pour les femmes qui ont accouchées et qui sont en train d’allaiter, » a indiqué Madame Charlie Andiru qui a présentée le don apporté à ces sinistrés.
« Nous avons amené des savons, du sucre, du sel… » a-t-elle poursuivi dans son speech devant les déplacés. Madame Charlie Andiru est le porte parole adjointe du collectif des femmes. Ces mamans de bonne fois ont également apporté une quantité considérable de vêtements.
La situation des sinistrés nécessite une intervention humanitaire régulière. Dérangé par l’état douloureux des déplacés, le Collectif de Femmes appelle les partis politiques à des actions caritatives en faveur des déplacés.
« Nous voulons que les structures oeuvrant à Kisangani et ailleurs viennent avec ce qu’elles ont et que les partis politiques aussi emboitent les pas. Ces déplacés sont aussi des électeurs», a déclaré Madame Charlie.
On le rappelle. Des centaines d’individus campent au bureau de la commune de Kisangani depuis plus de cinquante jours. Les atrocités entre les tribus Mbole et Lengola sont à la base de leur déplacement. Les autorités s’activent pour le rétablissement de la paix. Une accalmie s’observe dans certaines périphéries de Lubunga, cependant les habitants doutent encore d’y rentrer.