Il n’est plus qu’une réalité, plusieurs routes de la Province de la Tshopo sont actuellement dans un état impraticable. Une situation qui réduit la circulation des personnes et des véhicules depuis un bon moment. Le tableau des infrastructures routières est au rouge. Ceci constitue un grand défi que le prochain gouverneur de la province est appelé à relever.
Tour d’horizon
La province est plongée dans une espèce d’enclavement. La situation est catastrophique. Plusieurs routes d’intérêt national et provincial se trouvent dans un état de délabrement très avancé.
C’est le cas de la route nationale N°4. Au moins 328 km se trouvant dans le tronçon Kisangani-Avakubi, sont délabrés. Sur l’axe Kisangani-Banalia jusqu’à la limite de la province de la Tshopo et celle de Bas-uélé, long de 240 km, la situation est déplorable. Sur la route nationale N°7, dans le tronçon de Kisangani à Opala, long de 345 km, l’état est aussi monstrueux.
Les routes d’intérêt provincial sont aussi désastreuses. C’est le cas de la RP 411 qui part de Kisangani à Ubundu, long de 128 km et de la RP 408 dans le tronçon Kisangani-Yangambi-Isangi, long de 137 km.
Seule, la route nationale N°3, Kisangani-Lubutu qui est dans un état peu praticable, mais non-asphaltée.
Quid de la voirie urbaine ?
S’agissant de la voirie urbaine de Kisangani, tout n’est pas en noir. Sur 208 km composant son réseau routier, près de 87 km sont asphaltés et environs 120 km sont non-asphaltées. Soit, plus ou moins 35% de route du réseau routier de Kisangani sont praticable, à peu près de 45% sont moyennement praticable et près de 20% sont impraticables, selon les données fournies par l’Office de voiries et de drainages (OVD) et l’Office de routes (OR).
Cette dégradation de plusieures routes de la Tshopo cause énormément du tort à la population tshopolaise car, elle bloque les échanges commerciaux et de la bonne circulation des personnes et de leurs biens.
« La route principale de Kitenge est foutue. Cette route ne favorise pas la circulation des véhicules. On constate même la disparition de bus de transport, (TRANSCO) qui usait de cette route, faute de délabrement très avancé de cette dernière. En tout cas, que les autorités s’en prennent de cette situation », a laissé entendre au micro de KIS24, un ancien habitant de cette partie, papa SAILE LOSAMBO.
Cette situation catastrophique de délabrement de routes de la province de la Tshopo , constitue déjà l’un des grands défis qui attendent le prochain Gouverneur de la Tshopo qui sera élu par les députés provinciaux, le 28 avril prochain.
Noter que, certaines routes d’intérêt national sont entrain d’être réhabilitées et modernisées par le pouvoir central, comme la route principale de la commune Kisangani, qui mène de l’est, à l’aéroport international de Bangboka et à l’ouest vers la société Onatra, jusqu’àu nord, vers l’aéroport de simi-simi. Les efforts du gouvernement provincial dirigé par Madeleine Nikomba sont aussi perceptibles. À suivre !