La faculté des sciences de l’Université de Kisangani vient d’être dotée des deux nouveaux bâtiments grâce au projet « Forêt » (Formations, Recherches, Environnement dans la Tshopo), exécuté par le centre des recherches scientifiques forestières internationales (CIFOR) sous le financement de l’union européenne. Construits pendant plus d’un an, ces deux joyaux bâtiments d’enseignement ont été officiellement remis ce mercredi 24 novembre au recteur de l’UNIKIS, le Professeur Ordinaire Benoît D’heda par l’ambassadeur de l’UE auprès de la RDC, Jean-Marc Châtaigner, en présence du gouverneur intérimaire de la Tshopo, Abibu Sakapela et du président de l’Assemblée provinciale Gilbert BOKUNGU.
Dans son allocution, le recteur de l’Université de Kisangani a vivement remercié le CIFOR et tous ses partenaires qui ont contribué à la matérialisation du projet.
« La remise de ces bâtiments à l’unikis qui nous rejoui à ces jours est un fruit d’une bonne relation multilaterale de la RDC avec l’Union Européenne. […] Le souhait est de voir toute la collaboration continuer, se renforcer et aboutir à une meilleure connaissance de la biodiversité pour son utilisation rationnelle et durable », a déclaré Benoît D’heda.
Ces bâtiments ont été construits selon les normes requises avec des matériaux climatiquement efficients pour permettent aux étudiants de suivre cours dans les bonnes conditions. Ils comprennent des auditoires modernes, des salles de classe , et des labaratoires capables d’accompagner efficacement la formation des étudiants et des formations en Master sur les ressources renouvelables. Et aussi, a estimé Jean-Marc Châtaigner, ces bâtiments vont permettre aux étudiants, enseignants et chercheurs à bien mener leurs travaux pour la protection de l’environnement.
« En tant que partenaire, il faut investir massivement dans la connaissance, la préservation et le développement économique, il faut que les trois choses soient faites en même temps . On ne peut pas faire l’une sans l’autre » a-t-il souligné.
Pour palier au problème de déforestation, le diplomate européen a insisté sur le développement économique. Il a indiqué qu’il reste le moteur de la préservation de la nature et a proposé à trouver des alternatives économiques à l’instar de la culture du café, cacao, arachides…
De sa part, Paolo Cerutti, Directeur du projet Forêt, a, représentant le directeur afrique du CIFOR, indiqué que la formation des étudiants doit se faire d’une façon convenable et adéquate.
« Les forêts de la RDC, pour faire le pas entre l’infrastructure et l’étudiant, sont un patrimoine de l’humanité et le changement climatique. En même temps,ces forêts ne sont pas des entités piques mais ces forêts sont la source des plusieurs secteurs économiques, cruciaux » a-t-il signifié.
La forêt du bassin du Congo est la plus grande du monde après l’Amazonie et reste le réservoir de carbone au niveau mondial. Ces jours, la RDC est présentée comme pays solution face aux problèmes du changement climatique. Le gouverneur ai Abibu Sakapela a interpellé tout le monde d’user de ses compétences afin de porter plus haut les mérites de cette biodiversité congolaise. Selon plusieurs, il ne suffit pas seulement d’être pays solution mais aussi mettre en place un modèle durable de préservation de la biodiversité.