Les pannes des machines à maintes reprises préoccupent au plus haut point les membres de centres d’inscriptions (MCI) et nombreux requérants dans le territoire de Basoko.
Après une ronde effectuée par le reporter de KIS24 dans plusieurs centres d’enrôlement à Basoko centre, le constat est plus qu’amer. Presque chaque jour, les opérateurs de saisies ramènent les machines à l’antenne CENI/Basoko pour la réparation. Selon eux, cette panne est dite suite au manque d’énergie dans les nouvelles batteries, mais avec les anciennes batteries utilisées lors des élections de 2018, notamment avec l’expérience de la machine à voter (MAV), ça fonctionnait normalement.
« Nous faisons trois à cinq jours sans enrôler, bientôt le 17 mars, date prévue pour la clôture de l’opération du fichier électoral, risque de perdre les électeurs et il y aura réduction des sièges lorsque les machines tombent à panne, que les responsables de la centrale électorale trouvent une issue favorable afin de résoudre le problème d’ici fin de l’opération dans la troisième zone », a déclaré un électeur.
À lui d’ajouter que « les centres d’inscription et d’enrôlement très éloignés de l’antenne éprouvent d’énormes difficultés pour arriver à Basoko centre enfin de réparer les machines. À Ewolo par exemple, c’est depuis le 5 mars que ce centre ne fonctionne pas et c’est ce dimanche 12 mars qu’on a amené la machine. D’autres centres ont amené leurs machines à maintes reprises, c’est le cas de Bumane (PK21), Libamba (Basoko centre) Yangbongbo(PK31), Yalimbongo (PK 135) Ewolo(axe fleuve) Lokutu, Yamofilele pour ne citer que ceux-là ».
Interrogés par KIS24, certains contrôleurs techniques territorial (CCT) parlent d’exagération d’enrôlement car cette machine a une capacité d’enrôler 45 électeurs par jour. Une seule panne de l’engrenage et tambour laisse en détresse les électeurs.
À Basoko, plusieurs anciens et nouveaux électeurs n’ont pas encore eu les nouveaux cartes d’électeurs suite à cette situation pénible. Cette lenteur également est observée dans certains centres d’inscriptions et une seule machine, les requérants traînent avec le jeton à mains, parfois c’est après deux ou trois jours qu’ils reçoivent une nouvelle carte.
La commission électorale nationale indépendante (CENI) doit prolonger au moins quelques semaines celà pour permettre à tout le monde d’avoir leurs pièces d’identité car c’est après 5 ans et les Chefs d’antennes sont conviés à envoyer le monitoring au Secrétariat Exécutif Provincial (SEP), eux à son tour va informer Kinshasa pour une décision adéquate, a-t-on appris.