Installé en République Démocratique du Congo depuis près de 5 ans, le programme de recherche West African Virus Epidemiology (WAVE), a lance, mardi 19 avril 2022, une campagne de sensibilisation sur de maladies virales des maniocs dans la province de la Tshopo.
Dans un point de presse tenu par le Directeur-pays de WAVE le 16 avril dernier à Kisangani, cet ingénieur agronome a présenté quelques réalisations de ce programme notamment des formations données aux étudiants et plusieurs autres réalisés en Afrique centrale et de l’ouest.
Professeur Godefroid Monde a estimé, devant les journalistes, que : « WAVE est un projet de recherche qui a pour finalité d’assurer la sécurité alimentaire au quotidien. Les populations vulnérables sont les bénéficiaires , qui sont généralement des agriculteurs, parmi lesquels les femmes, les étudiants, les chercheurs… », a-t-il indiqué. Pour que les manioc soient protégés de façon efficace, le Prof Monde, Directeur national de Wave croit à l’unisson. « C’est l’effort commun qui protégera les maniocs », dit-il.
De l’IFA-Yangambi en passant par l’orphelinat Maman Mobutu, stade Lumumba, route TP, Pk 6, pour chuter à l’espace Hawaï, cette campagne a eu une adhésion massive des producteurs des maniocs en présence de l’autorité provinciale.
Après la ville de Kisangani, la caravane avec WAVE va se poursuit ce mercredi sur l’axe Banalia; le jeudi sur l’axe Bafwasende et le vendredi sur l’axe Ubundu.
Quid du danger de la culture du manioc ?
Le manioc est l’une des plantes à boutures très consommées à Kisangani, cependant, il est confronté aux problèmes des plusieurs ordres qui nécessite un suivie permanent.
« Savoir que le manioc qui figure parmi les aliments de base de l’être humain, est confronté à deux (2) types de maladies qui freinent sa production notamment, la maladie de la mosaïque du manioc et la maladie de la striure brune », a expliqué l’expert. Ces deux types de maladies, a-t-il ajouté, menacent et limitent la production de manioc.
La production de manioc en république démocratique du Congo (RDC), évaluée à environ 15 millions de tonnes par an(3e rang mondial), est une activité importante pour l’économie de ce pays, dont c’est l’une des principales cultures. La consommation annuelle moyenne de manioc par habitant, évaluée à 353 kg, y est la plus élevée au monde.
La RDC, était en 1996, le premier consommateur mondial de manioc, suivi par le Congo voisin (Brazzaville)