En vue de la facilitation logistique des équipes sur le terrain, dans le cadre du projet « Faire de Yangambi, un pole d’excellence sur le climat et la biodiversité », l’UNESCO s’est doté d’un canot rapide Kingfisher 750 MAXI. La cérémonie de mise à flot de cet engin fluvial a eu lieu samedi 16 mars 2024, à Kisangani, au Beach de la plage Jennifer.
Plusieurs autorités scientifiques et administratives ainsi que les partenaires dans la mise en œuvre de ce projet ont pris part à cette cérémonie officielle. Des moments de liesse populaire, des cérémonies ancestrales et religieuses, peu avant la mise à flot, ont aussi vécu.
Dans son mot, Dr Isaias Barreto da Rosa, Chef de Bureau et Représentant de l’UNESCO en RDC, a expliqué l’importance capitale de ce projet mettant en avant le développement durable, à travers le suivi des données Socio-Economiques, de la Biodiversité et du changement climatique.
À l’en croire l’objectif principal du projet est de contribuer à renforcer le rôle de la réserve de biosphère de Yangambi en tant que site modèle d’observation pour le développement durable, à travers le suivi des données socio-économiques, de la biodiversité et du changement climatique.
Comme on peut se rendre compte, la mise œuvre de cet objectif impose aux acteurs une mobilité permanente afin d’assurer le suivi et la récolte quotidienne des données. La dotation de ce canot rapide vient répondre justement à ce défi. Car, la mobilité des équipes du projet et les interventions à temps exigent une bonne logistique et l’usage d’un matériel puissant et à la pointe de la technologie, a-t-il reconnu.
Ainsi, en sa qualité d’un engin de terrain, il servira au déploiement des équipes et des chercheurs sur le terrain. Cet engin permettra à l’Université via le Centre de Surveillance de la Biodiversité à réaliser la triple mission traditionnelle lui confiées par le pouvoir organisateur, à savoir la formation de l’élite, la recherche scientifique et la livraison des services à la communauté à travers les diverses activités », a, à son tour, indiqué le Recteur de l’Université de Kisangani, représenté.
Rappelons que le trajet Kisangani-Yangambi, pour être plus efficace, se fait à bord d’un canot rapide qui relie ces deux sites distants de 100 km en moins de deux heures de navigation. Ce qui représente un gain de temps significatif pour le chercheur, dont la collecte de données est souvent influencée par les aléas de terrain et les difficultés de transport.
Signalons que le projet « faire de la reserve de biosphere de yangambi, un centre d’excellence sur le climat et la biodiversite », est mis en œuvre par l’Organisation des Nation Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), en partenariat avec le Centre de Surveillance de la Biodiversité, l’Ecole Régional post Universitaire d’Aménagement et de Gestion intégrée des Forêts et territoires tropicaux, le Programme Capacités pour la Biodiversité et le Développement Durable, sans oublier l’Université de Gand.