Exaspérées de la situation sécuritaire « odieuse » à l’Est du pays, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo veulent mettre fin une fois pour toutes au refrain des «massacres» ayant endeuillés plusieurs familles dans cette région de la République.
Dans un communiqué adressé à l’opinion public dont une copie est parvenue à la rédaction de Kis24.info, les forces loyalistes affirment avoir été en contact avec les armées des pays voisins au fins »d’arrêter des stratégies appropriées » pour résoudre une fois pour toutes l’épineuse question de l’insécurité dans la sous-région tel
que le recommande l’esprit et la lettre des accords d’Arusha et cela, conformément à la volonté politique des chefs d’États voisins des pays de la sous-région.
Elles indiquent ainsi, que la réussite de cette démarche nécessite la participation de toutes les parties prenantes visant l’intégration économique régionale dans un climat de sécurité.
Dans cette perspective, les FARDC privilégient le renforcement de la coopération militaire, les concertations régulières entre les armées de la
région ainsi que la mutualisation des efforts et de renseignement pour combattre avec efficacité et neutraliser de manière définitive tous les groupes armés notamment le mouvement terroriste ADF/MTM, les
FDLR, les FNL et toutes les autres forces negatives externes et locales qui perturbent la paix dans notre sous-région.» peut-on lire.
Et d’indiquer:
Il est important de souligner que cette coopération qui existe déjà tant
entre les FARDC et les Forces de Défense du Rwanda ainsi qu’avec l’Angola et la République Centre Africaine, sera par ailleurs étendue dans un avenir proche à d’autres pays limitrophes dans la perspective d’éradiquer
définitivement cette menace car la solution à ce problème doit être à la
fois sous régionale, régionale et internationale. ”
Il faut noter que cette décision était précédée d’une mission militaire importante dans les régions de Kasindi et Lubiriha, dont l’arrestation d’un des éclaireur des ADF à Otambere a été un succès. La région de Beni est cible des massacres de civils depuis plus de 5 ans. Des milliers de personnes ont déjà perdu la vie dans cette partie du pays.
Gratius WANDJA