La société civile, forces vives de la Tshopo, reste préoccupée par l’insécurité urbaine à Kisangani. Dans une déclaration lue ce samedi 21 mai, elle alerte sur la présence suspecte des ADF dans le chef-lieu de la Tshopo.
Les auteurs de cette alerte affirment qu’il y a présence des ennemis de la paix dans la ville de Kisangani. Ils sont entrés d’une manière infiltrés. Pour la société civile, le moment de la vigilance est là. Dans sa déclaration, elle appelle à la mobilisation de tous pour bouter hors de la ville ces ennemis.
Sa stratégie sécuritaire, comme renseigne les recommandations faites, commence par les taximen. Ces derniers sont appelés à prêter mains fortes aux services sécuritaires attitrés, notamment en dénonçant tout cas suspect.
Par ailleurs elle inclut dans cette lutte les responsables des maisons d’accueil y compris les bailleurs des maisons. La coordination de la Tshopo insiste, dans ce cas, sur l’identification correcte des clients ou des locataires. Leurs provenances, l’objet de leur séjour, la durée…Ce qui touche directement le citoyen lambda qui est appelé à connaître ses anciens et ses nouveaux voisins.
En fin, au comité provincial de sécurité, la société civile sollicite la mise en place des mécanismes pour assurer la sécurité et la circulation des personnes et de leurs biens.
Pour rappel, la province de la Tshopo est voisine à des provinces en proie de l’insécurité, le Nord-Kivu et l’Ituri. Dans ces deux provinces sous état de siège depuis plus d’un an, la traque des rebelles est quasi permanente. Ces derniers, subissant la force de la mutualisation entre les armées ougandaise et congolaise, seraient déjà en débande, cherchant où s’abreuver. Le Président Ougandais, Yoweri Kaguta Museveni avait promis les poursuivre même jusqu’à Kisangani.