Un groupe de malfaiteurs a blessé des enfants et vandalisé la maison d’une commerçante, ce lundi 07 novembre 2022, vers 20h, dans la commune de Kisangani, sur la sixième avenue Angement.
Le matin de ce mercredi, l’on note deux blessés graves, plus de CDF un million emportés, usage du feu, et la maison saccagée. Ces événements terrifiants ont vécu suite à une dette contractée dont le remboursement a laissée place à des tensions entre deux familles, avant que l’emprunteur fasse le recours à une cirque populaire dans la commune de Kisangani.
La dette de CDF Vingt-cinq mille (25.000 FC) a été contractée avant juin 2022. Il s’agit d’une compréhension clandestine entre deux voisines dont l’une, élève de son état, a donné en crédit ses frais scolaires à son amie dont nous taisons expressément le nom. L’affaire a traîné, jusqu’à annuler l’année scolaire 2021-2022 de l’élève, car insolvable, elle n’avait plus accès aux cours jusqu’au jour de la proclamation.
« Notre enfant quittait la maison en uniforme pour errer dans la ville. On n’en savait rien d’une dette entre cette voisine et elle, puisque Maman effectue ses commerces entre Kisangani et l’intérieur de la province », témoigne l’aîné de la famille, qui a vécu cette scène horrible.



La mèche a été allumée, ce même lundi soir, lorsque la fille ayant donné le crédit a décidé de le rappeler à sa complice. Cette dernière a ipso facto appelé ses parents, qui à leur tour ont choisi la brutalité pour régler le problème, a appris www.kis24.info lors de sa ronde journalière. Sans retenue, les deux parents ont agressé toute la famille voisine, pendant que leurs enfants mobilisaient des brigands.
Selon les témoignages, ces brigands ont tenté d’incindier la maison, à partir d’une chambre dans laquelle dormaient deux nourrissons de deux mois. Une tentative qui a été vite déroutée depuis l’intérieur de la maison. À leur entrée dans la maison, ils ont fait usage d’armes blanches. Deux personnes ont été atteintes, l’une sur l’épaule et les côtes, et l’autre, une fille, au niveau des trompes.
Selon un soignant du centre médical Beaka, où les deux blessés sont alités, celui qui a été poignardé sur l’épaule a une blessure de plus de cinq centimètres. Il a fallu une intervention chirurgicale pour retirer le couteau resté à l’intérieur de son corps. L’autre, la fille, a subi une forte douleur, affirme le soignant, et s’est retrouvé quelques heures plus tard.
Quant à l’intervention de la police, elle est venue en retard, disent les victimes. Cependant, elle a mis la main à l’un des parents qui ont déclenché ces incidents malheureux. Le calme est revenu dans la soirée.
Les victimes appellent à des enquêtes, car disent-elles, elles se sentent dans l’insécurité désormais et craignent la résurgence des malfaiteurs.
Dossier à suivre !