La récente résurgence de l’insécurité qui a gangrené la ville de Kisangani n’a laissé indifférent plus d’un soucieux de la quiétude légendaire reconnue à l’ancien chef-lieu de la Grande Orientale démembrée, autrement Oasis de paix et berceau du nationalisme.
Depuis début 2023, la ville d’espoir a connu un cycle infernal de l’insécurité notamment caractérisée par les phénomènes EVAPO, Gang, vols à mains armées, etc. Du Bloc Météo, en passant par Cabine, Artisanale, Rond-point Anuarite, Scolasticat, et d’autres points stratégiques, des poches de malfaiteurs ont causé de la terreur et une grande désolation dans le chef des Boyomais.
Pour Prince Héritier Isomela, Jeune leader et Président fondateur de « SAUTI YA LUBUNGA », une structure phare de la société civile dans la ville de Kisangani, il est possible d’endiguer et ou, contenir durablement cette insécurité. Dans sa réflexion, il émet 10 thèses pour que la quiétude règne dans tous les coins et recoins. Il propose en outre que les dirigeants tentent l’expérience de ces thèses pendant au moins six mois.
Selon Prince Héritier Isomela Abedi, il faut :
- Équiper nos forces de sécurité des moyens conséquents ( mobilité/véhicule et moto, communication, tenue de service)
- Procéder à une mise en place des commandants des unités qui ont dépassé déjà 3 ans dans leurs postes,
- Organiser de patrouille mixte ( PNC, PM, ANR, GR),
- Supprimer les staffs des jeunes en leur transformant en ASBL,
- Arrêter tous les chefs de Kuluna et leur transférer loin de la Tshopo,
- Sanctionner tous les officiers et autorités civiles qui collaborent avec les malfaiteurs,
- Les réunions de sécurité dans les entités doivent être permanentes.
- Très bien collaborer avec les leaders d’opinion (société civile),
- Installer les sous-commissariats de la police dans les coins chaud de la police,
- Surveillez très bien les policiers ou militaires en détachement.
« Expérimenter ça pendant 6 mois et nous aurons une suite favorable », se rassure-t-il, en conclusion.