Célébrée chaque le 11 Octobre, la journée internationale de la jeune fille a fastueusement vécu à Kisangani, chef-lieu provincial de la Tshopo. Ce Mardi 12 Octobre, des jeunes filles, élèves du degré terminal au collège Père Mando, ont pris activement part à une activité d’échanges sans tabou sur les questions liées aux diverses réalités numériques des filles et les réels défis de la Covid-19.
Sous le thème central « Quel modèle pour notre Génération ? », la ministre provinciale en charge du genre, famille et enfants a largement rappelé aux jeunes filles l’importance rationnelle de numérique en donnant le modèle de fille pour la génération actuelle faisant face à des innovations considérables des NTIC. Elle a estimé que le modèle doit être celle qui utilise de façon rationnelle les téléphones « Androïd. »
« Il a été question pour nous de rappeler aux jeunes filles l’utilisation rationnelle des téléphones. L’utilisation rationnelle du numérique doit contribuer à leur éducation et à améliorer leurs connaissances des matières par rapport à la situation actuelle que traverse le monde qui est le covid-19, nous faisons face à cette pandémie. Elle doivent utiliser des applications qui vont réellement contribuer à leur éducation, leur épanouissement et compléter leur éducation via le numérique », a expliqué Albertine Likoke.
À elle de renchérir que « la fille est confrontée à beaucoup des problèmes dans les sociétés. Et si on veut avoir des grandes dames et femmes qui vont contribuer au développement de l’humanité, je crois que nous devons commencer à préparer ces grandes dames là en travers nos filles et enlever tout ce qui a comme entraves à leur éducation, à leur épanouissement, à leur émergence.»
De leurs côtés, après des questions-réponses sur le vrai problème de la génération actuelle dite Android, ces jeunes élèves sensibilisées ont été satisfaites des discussions. Elles promettent, à cet effet, un comportement responsable vis-à-vis de l’usage du numérique afin d’être utile dans les sociétés.
Notons que ces échanges fructueux ont été organisés par le Bureau d’études pour l’implication des femmes
(BEIF-ODD2030) piloté dans la Tshopo par Guillaume Ngasembere et d’autres partenaires notamment Réseau des juristes et ROOTS & SHOOTS. La salle des réunions du collège Père Mando a servi de cadres à une soixantaine des participantes.
Depuis le 11 Octobre 2011, les Nations-Unies ont instauré la journée internationale de la jeune fille pour que les droits fondamentaux de la jeune fille soient débattus et ainsi que prendre des grandes orientations et résolutions pour que réellement la jeune fille puisse jouir de ses droits fondamentaux qui vont la préparer à être une bonne gestionnaire des communautés.