Le récent discours du président de la République à la nation congolaise continue d’accueillir diverses réactions débouchées de toutes les officines politiques. Plusieurs qui foisonnent de tout sens, font montre de leurs positions vis-à-vis d’un seul mot largement tonifié par Tshisekedi dans son adresse : « l’union sacrée. »
Le sénateur James Bayukita, élu de la Tshopo, n’est pas resté atone. Dans un message fait à Kinshasa et parvenu à www.kis24.info, le fils de la Tshopo adresse, dès l’abord, ses félicitations au chef de l’État, dans sa prise de décision, celle de consulter les forces politiques et sociales en vue d’élargir le consensus autour des questions vitales du pays.
Bayukita révèle par la suite que son parti ABL, alliance des bâtisseurs libéraux, soutient la démarche constitutionnelle d’une « union sacrée » qui devra, selon lui, aboutir au rétablissement de certaines valeurs de gouvernance en Republique Democratique du Congo. »
« le peuple congolais dans sa majorité silencieuse et dans lequel fait partie l’alliance des bâtisseurs libéraux et tous ses membres se range dernière vous et reste déterminé à vous accompagner dans votre engagement renouvelé du respect de votre serment constitutionnel ainsi que celui du rôle de garant de la continuité de l’État et du bon fonctionnement des institutions.» lance-t-il à Félix Tshisekedi.
S’adressant à la nation, vendredi 23 octobre 2020, Félix Tshisekedi a souligné que, près de deux ans après son avènement au pouvoir, « les divergences persistent entre les parties signataires de l’accord et ces divergences plombent les espoirs pour le développement. »
Et que, «le peuple congolais n’accordera aucun pardon à ceux qui constituent des entraves au progrès.»
« J’ai décidé d’entamer, dès la semaine prochaine, une série des contacts visant à consulter les acteurs politiques avec différents acteurs et ensembles représentatifs du pays pour créer une union sacrée de la nation.» avait-il vociferé.
Avant d’ajouter que : « au terme des consultations que j’entame, je reviendrais vers vous pour vous faire part de mes conclusions qui n’excluront aucun cas de figure.»
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