Trois Ministres nationaux sont en séjour à Kisangani depuis l’avant-midi de ce Jeudi 15 juillet 2021. Il s’agit, en tête de cette forte délégation, de Muhindo Nzangi, ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire; José Mpanda, ministre de la Recherche Scientifique et Desire M’zinga, ministre de l’Agriculture.
À leur arrivée, ces personnalités ont rencontré le gouverneur à l’intérim auprès de qui ils ont présenté les civilités et dévoilé l’objet de leur mission d’itinérance dans la Tshopo.
Selon le Ministre de l’agriculture, cette délégation siège dans la Tshopo pour s’acquérir de la situation de l’INERA Yangambi afin de travailler pour ramener cette institution à une production sans égale comme ce fût le cas dans le passé.
»Nous sommes venus vivre ce qu’ils sont devenus parce qu’on ne sent rien, on ne voit rien… » a-t-il lancé.
Et d’ajouter : »Nous prendrons les besoins du terrain et nous les présenterons auprès du gouvernement. »
À en croire ses mots, »Il faut absolument que Kisangani soit totalement désenclavé, que Yangambi reprenne la vie, et commence à refaire les semences. »
Me Désiré M’Zinga pense qu »Avec les semences, nous allons arrêter les importations et nourrir l’Afrique et le monde. »
De sa part, Nzangi Butondo, ministre de l’ESU a indiqué que les 3 ministères travailleront en concert pour éradiquer plusieurs maux dans le pays.
»On ne peut pas ne pas réveiller Yangambi qui a fait les merveilles de la Cote d’Ivoire avec le cacao, qui a fait des merveilles de la Malaisie. À partir de la recherche, à partir de l’agriculture, à partir de l’enseignement supérieur qui les accompagnent nous puissions répondre aux besoins… » a-t-il argué.
Selon leur chronogramme, cette délégation passera par Yangambi et Bengamisa avant de retourner à Kinshasa, capitale de la RDC.
Engagé à remettre ses lettres de noblesse à l’Enseignement Supérieur du pays depuis son avènement à la tête du ministère de l’ESU, Muhindo Nzangi Butondo poursuit à compter de ce jeudi 15 juillet ses visites d’inspection dans les établissements d’enseignement supérieur et universitaire du pays. Ce, après le grand Katanga, qu’arrive le tour de la Tshopo issue de la grande orientale.
Ceux-ci, signale sa cellule de communication, vont tout de même faire un état des lieux sans complaisance des universités et instituts supérieurs de la Tshopo.
Une descente, qui intervient après de nouvelles mises en place effectuée au sein des comités de gestion de plusieurs établissements de l’intérieur du pays. À Kisangani, la conférence des Chefs d’établissements et la communauté estudiantine lui ont réservé un accueil chaleureux.
DavidGaston MUKENDI