C’est désormais officiel !
L’association « Mille et un espoir » va fonctionner à Kisangani, province de la Tshopo, dès ce mercredi 03 janvier 2023, avec notamment trois programmes phares en 2023.
Le lancement officiel a eu lieu, lors d’une conférence à laquelle ont pris part plus de trente jeunes, filles et garçons. Ils ont réfléchi et débattu autour du thème : »L’implication des femmes dans la lutte contre les violences basées sur le genre. »
Merveille Likilo, oratrice du jour, a, dans son speech, déterminé le poid des femmes dans la lutte contre le VBG. À l’en croire, les premières lignes dans cette lutte reviennent d’abord à elles femmes, car, les victimes sont en grand nombre les femmes. Ce, après avoir présenté la situation des VBG en RDC, avec ses formes prédominantes.
Les femmes doivent d’abord reconnaître que c’est un problème. Pour ça, elles ont besoin d’un coup de pousse. Et lorsque elles le reconnaissent, elles vont aider les autres femmes à ne plus se retrouver dans ces genres des violences », a-t-elle soutenu.
Née dans une société où certains cas des VBG ne font objet d’aucun débat , Madame Likilo veut réorienter le paradigme de son entourage désormais.
c’est un problème encré dans notre culture. Dès les bas âges, nos mamans nous disent ce que la femme ne doit pas faire. Elle doit plutôt rester calme, obéir sans esprit critique…», a-t-elle confié.
Compter sur l’a justice ?
Les taux de prévalence de la VBG en RDC sont élevés. Selon le Fond Social en RDC, elle constitue un obstacle important à l’engagement total des femmes dans la vie sociale et économique. Des instruments juridiques sont une solution efficace dans la lutte contre les VBG ?
Si les réponses sont d’une tendance négative, les participants, à cette conférence, ont adopté pour l’engagement individuel, en attendant un arsenal juridique complet quant à ce. C’est le cas de Victor Liolocha, étudiant en Droit, qui selon ses observations, les lois sont d’aucune utilité pour le moment, à cause de la corruption.
il faut que l’on s’implique avec 4 engagements. S’abstenir des violences, ne laisser les autres les commettre, tolérance zéro et restez constants dans la lutte », a-t-il suggéré à l’assistance.
À noter que Mille et un espoir, une initiative de l’architecte Caroline Norah Pindi, est une structure sans but lucratif, non religieuse et apolitique. Depuis 2018, cette association milite pour le bien-être des femmes dans la société, en luttant contre les violences conjugales.
Selon Daniel Bila, son Coordonnateur à Kisangani, en mars, juillet et novembre, des activités seront organisées en faveur des jeunes Boyomais. Par ailleurs, il s’est réjoui de l’activité de ce jour et a appelé les autres jeunes à préserver la dignité de l’humanité en baissant toute sorte de violences.