Vers la réduction des inégalités entre hommes et femmes !
L’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM), section de la Tshopo, fait dorénavant de la lutte pour la masculinité positive son cheval de bataille, dans la province de la Tshopo, plus précisément dans le village Batiakoko, au PK 18 route Banalia, où les pratiques et habitudes rétrogrades contre la femme font encore la loi.
Tenez, dans le cadre de son projet innovant portant sur la masculinité positive, mis en œuvre à travers le programme Voix et Leadership Féminin (VLF) du centre carter, grâce à l’appui financier des affaires mondiales du Canada, l’UCOFEM/Tshopo a formé, ce vendredi 08 avril 2023, une dizaine de sensibilisateurs de terrain, notamment des jeunes leaders d’opinions et les chefs traditionnels de Batiakoko, sur les matières qui ont train à la masculinité positive. Selon Maguy LIBEBELE, présidente de l’UCOFEM dans la Tshopo, ces derniers vont se mobiliser pour aller sensibiliser tout le village sur la masculinité positive.
« La sensibilisation se fera porte à porte d’où ménage par ménage. Et pendant celle-ci, les sensibilisateurs iront dire aux gens ce quoi d’abord la masculinité positive et en quelques sortes, il faut épingler aussi quelques choses comme les inégalités qui se trouvent dans le village Batiakoko, vous avez vous-mêmes suivis qu’il y a trop des interdits par rapport aux femmes. Ces sensibilisateurs vont essayer d’alléger tout petit peu ces interdits par rapport aux femmes et aussi l’accompagnement des femmes dans les ménages, les activités champêtres, les hommes doivent vraiment accompagner les femmes pour qu’il y ait de l’égalité dans cette entité », a-t-elle souligné au micro de KIS24.
D’après l’un des formateurs, la thématique a notamment porté sur la masculinité positive, de l’introduction en passant par la conception sociétale des relations entre hommes et femmes dans les communautés respectives, les questions par rapport avec les caractéristiques de la masculinité positive mais aussi les forces et les limites s’y rapportant.
À l’en croire, il a été question de la mise en relief de certains éléments pour que la masculinité positive soit pratique et concrète dans les milieux respectifs.
« À ce qui concerne la masculinité positive, c’est l’homme , l’être du sexe masculin qui doit se placer au milieu pour prendre en bras le corps les différents droits fondamentaux de la femme. Ici, c’est l’homme qui doit revaloriser la femme , il doit se battre pour que les droits de la femme soient respectés dans son village en commençant par lui-même afin que la femme occupe la place qui est sienne dans la société », a dit l’un des facilitateurs de cet atelier.
Notons que ce projet vise à réduire la discrimination ou les inégalités sociales qui existent entre les hommes et les femmes dans cette entité là de Batiakoko.