Les personnes vivant avec handicap débutent ce lundi 13 mars la campagne de sensibilisation sur la planification familiale et la sexualité responsable au profit des femmes vivant avec handicap et leurs parents. À cet effet, un atelier de formation de deux jours a débuté ce jeudi 9 mars, dans l’objectif d’outiller les agents sensibilisateurs.
Jacques Yaetema, organisateur de cet événement et coordonnateur provincial du village RAFIKI qui réunit des associations des personnes vivant avec handicap, a, devant la presse, expliqué le motif de cet atelier qui met en pôle position les handicapés.
« Notre constat est que beaucoup de femmes vivant avec handicap mettent au monde des enfants sans tenir compte du respect de la planification familiale et elles ont beaucoup de difficultés sur le plan social », a-t-il dit.
Pour ce premier atelier de deux jours, 30 personnes vivant avec handicap, issues des communes de Mangobo et Kabondo, apprennent les méthodes de contraception. L’objectif est d’atteindre une société avec les enfants par choix et non par hasard. Deux intervenants venus de la coordination provinciale du programme national de la santé de reproduction dans la Tshopo et de Mari Stoppes international animent l’auditoire.
« les personnes vivant avec handicap sont exposées à toutes sortes de maltraitance dans la communauté. Il y a des femmes qui attrapent de grossesses qui manquent de responsables. Il faut donc les aider à prendre des décisions par rapport à leur sexualité et à la vie de couple. Nous avons parlé de la planification familiale aussi comme une manière de penser… » a indiqué Madame Thérèse Marie Mokaria, Docteur et médecin coordonnateur coordination provinciale du programme national de la santé de reproduction dans la Tshopo.
Selon le numéro un du village RAFIKI, dans un premier temps sont les pairs éducateurs qui sont à l’école du savoir. Ils vont faciliter cette campagne jusqu’au 24 mars. Ils passeront à la radio, à la télé et organiseront des rencontres avec d’autres personnes en situation de handicap.
« En suivant cette formation, elles vont bien planifier leurs naissances et leur sexualité par rapport au besoin corporel » espère Jacques Yaetema.