Si les grandes villes se caractérisent entre autres par la propreté, la permanence de l’électricité, la présence des ornements le long des artères principales, la beauté de leurs immeubles, des infrastructures sportives homologuées par la FIFA… à Kisangani, cela semble être le contraire.
Prétendument troisième ville de la RDC, Kisangani a perdu toute sa beauté au fil des années. En témoigne les propos du Premier-ministre Sama Lukonde lors de son récent passage dans cette ville. En effet, Sama Lukonde, qui arrive à Kisangani pour la première fois, avait déclaré, devant une grande foule, qu’aucune troisième ville ne peut être comme Kisangani.
En dépit des différentes promesses des politiques, certains habitants de Kisangani se distinguent aussi par un comportement irresponsable et regrettable. Ils font visiblement échec à certaines tentatives de développement de la ville. Les cas illustratifs sont légion et nous vous en voulons pour preuve trois exemples déplorables qui corroborent cette affirmation.
L’obscurité invitée par certains

Oui, l’on peut parler des pannes en répétition de la centrale hydroélectrique de la Tshopo. Mais les solutions provisoires proposées même par des particuliers ne font pas l’exception d’un comportement désolant.
Tenez ! La Direction provincial de FAKA avait éclairé les voies publiques de la Cité Bassay, Cité Paradis et Motumbe, situées au Plateau boyoma dans la Commune de la Makiso. Des lampadaires, il y a quelques mois, changeaient l’image nocturne des cités mentionnés ci-haut. Mais, ce qui est regrettable, un bon nombre de ces lampadaires a déjà été aujourd’hui volé par les anti-développements.
Concrètement, sur huit lampadaires qui éclairaient le tronçon du Grand Séminaire de Philosophat Saint Augustin, intercalé entre les avenues Professeur Boyemba et Fataki, 7 sont volés et 1 seul est resté et est incapable d’éclairer toute la partie. Triste !
Une ville salle salie davantage

Les poubelles publiques placées le long de boulevard du 30 juin par l’ONG SOPADEC ont progressivement disparu à cause de l’usage abusif des ménages et des particuliers ayant des activités commerciales dans ces endroits. Ils les ont transformés en des poubelles privées.
L’on pouvait y trouver : les feuilles de chikwangue, les boutures des légumes, les écorces des manioc, banane plantain, des cadavres d’animaux, etc. Débordées des immondices, les déchets légers s’éparpillaient avec les vents et la ville redevenait salle.
Après les avoir bourrées par les déchets, aucune mesure de vidage n’avait été prise. Voilà un partage des responsabilités.
Stanleyville plus embelli que Kisangani
Les arbres jouent un rôle d’ornement dans une ville. C’est le cas de « Palmier royal » planté le long du boulevard du 30 juin. Ces plantes ornementales subissent des menaces de la part de ceux qui ont des activités commerciales les longs de cette artère principale. Elles sont coincées par les étalages, les terrasses et des restaurants communément appelés « Malewa« . Bon nombre de ces plantes sont mortes et continuent de mourir au vu et au su de tous.
« Tshopo il faut ebonga », cfr Madame la Gouverneure, il nous semble que cette mentalité prouve que les Tshopolais, en général, et Boyomais en particulier, sont loin de cette réalité (développement) étant donné que certains œuvrent contre les tentatives de développement de leur province. Mais attention, les exceptions existent.