Exilé depuis janvier 2014 en Afrique du sud, le prophète Joseph Mukungubila accepte de prendre part aux consultations nationales, initiées par le président Tshisekedi.
Cette adhésion à’a vision du chef de l’État Congolais est, selon le leader religieux, un pas de sortie du pays dans la situation chaotique qu’il traverse.
Charlie Mingiedi, Notable et membre de la cellule de communication de Mukungubila, souligne que par son tweet, le Prophète Mukungubila a prouvé que le dénominateur commun reste la RDC qui est notre seul et unique patrimoine commun.
Pour lui, le prophète Mukungubila vient de poser un acte patriotique en répondant à l’appel de la consultation.
À lui de poursuivre :
«Seul le patriotisme peut sortir la RDC du GOUFFRE dans lequel elle se retrouve aujourd’hui. Ce n’est pas une affaire de partage du gâteau mais de sauver la patrie. Comme le disait le prophète dans une de ses interventions télévisées à Kinshasa en 2005: Et si, on pouvait chercher un traître ce n’est pas Paul Mukungubila, il faut le chercher ailleurs… Le prophète c’est le GRAND NATIONALISTE, le premier, c’est le numéro UN d’abord des nationalistes.»
Candidat à l’élection présidentielle de 2006 en République démocratique du Congo, Joseph Mukungubila Mutombo est un Farouche opposant à l’ancien régime de Joseph Kabila qu’il considère comme étranger, rwandais.
Dans ses interventions dans les médias, et par le biais de lettres ouvertes adressées à la communauté internationale il dénonce régulièrement “l’occupation rwandaise”, les tentatives de balkanisation de la RDC, le massacre des populations civiles ainsi que le bradage et le pillage des ressources naturelles de la RDC par les pays voisins, notamment le Rwanda.
Il s’est exilé en Afrique du Sud lorsqu’un mandat d’arrêt international est émis par Interpol sur demande du gouvernement congolais pour son arrestation et son extradition.
Le 15 mai 2014, il est arrêté, déféré devant le tribunal d’instance de Johannesbourg puis remis en liberté sous caution le temps de son procès.
Une année après, le 15 mai 2015, le procès prend fin, la justice sud africaine décide d’abandonner les poursuites à son encontre et donc de rejeter la demande d’extradition formulée par le gouvernement congolais pour « insuffisance de preuves ».
En RDC, le président de la République Félix Tshisekedi a entamé les consultations nationales pour créer une union sacrée de la nation en vue de refondre l’action gouvernementale.
Ce lundi 02 novembre, les confessions religieuses et la société civile pourront être reçues au palais du peuple.
Rédaction