Réagissant à la sortie médiatique des services spécialisés de l’armée au sujet de l’arrestation de Salomon Kalonda Della, bras droit de Katumbi, Dieudonné Bolengetenge, Secrétaire général de l’Ensemble pour la République, qualifie ces allégations de mensonges cousus de fil blanc.
C’était au cours d’une interview lui accordé par la Radio Okapi que le Secrétaire général de l’Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi a réagi à l’issue de la sortie médiatique des services militaires au sujet de l’arrestation de Salomon Kalonda, aussi conseiller politique de Moïse Katumbi et financier de TP Mazembe.
Salomon Kalonda est arrêté depuis plus d’une semaine à Kinshasa. Parmi les griefs portés à son encontre figure : le port illégal d’armes lors de la marche organisée par l’opposition le 20 mai dernier.
« Si monsieur Kalonda avait détenu une arme, c’est sur le lieu où on l’aurait vu avec cette arme là qu’on allait l’appréhender. On n’allait pas mettre en scène un enlèvement aussi brutal que celui auquel nous avons assisté », a rétorqué le SG Bolengetenge.
Après être déçu du fait que les services militaires et policiers soient mêlés au combat politique, pour lui :
« Cette sortie médiatique de l’armée était pour nous quelque chose de très regrettable, non seulement, il n’y a eu que des mensonges cousues de fil blanc mais nous sommes d’autant plus tristes qu’on a recouru à l’armée nationale, aux services de renseignements militaires pour ces genres de besognes. L’armée est une institution respectable, c’est un des plus importants symboles de la nation, c’est un service d’honneur. On ne peut pas mêler l’armée qui nous garantit la protection à une politique partisane ou à des combats politiciens ».
Bolengetenge affirme que la séquestration de Salomon Kalonda et tout ce qui s’est raconté ainsi que toutes les violations constitutionnelles qui y sont observées relèvent d’un montage politicien pour régler des comptes à une organisation politique, à un dirigeant, à une portion de l’élite congolaise qui a un projet alternatif à proposer au peuple congolais à l’occasion des prochaines compétitions électorales.
In fine, Dieudonné Bolengetenge confirme que Salomon Kalonda n’avait pas une arme sur lui et il n’en possède pas. Ainsi, il appelle la justice congolaise à faire loyalement son travail.