La tension monte encore d’un cran au campus central ce mercredi. Un unième soulèvement des étudiants de l’Université de Kisangani, après celui de mardi qui a été marqué par d’intenses échauffourées.
Ce mercredi, un groupe d’étudiants en provenance des différentes facultés, rameaux et branches d’arbre en mains, ont de nouveau pris d’assaut le bâtiment administratif de l’Université. La foule scande « morale emati ». Comme celà ne suffisait pas, les manifestants ont décidé de rejoindre les facultés où des enseignements se déroulent paisiblement.
Au premier tour, les auditoires de la faculté des lettres et sciences humaines sont ciblés par des projectiles. Étudiants, enseignants et autres personnels administratives en mode sauve-qui-peut.
C’est depuis hier mardi, que les étudiants spécialement les finalistes réclament la baisse de frais d’entérinement de diplôme qui s’élève à 75$, diplôme de graduat et en licence même montant dont 150$. Affaire qui a suscité des graves soulèvements.
« Il y a eu un problème de communication sociale et politique de l’autorité devant les étudiants, vu sa qualité de chef, il pouvait juste calmer la tension des étudiants en colère. La majorité des étudiants considère la parole du recteur comme un dictateur qui impose les étudiants dans moin d’une semaine de payer ses frais. Nous voulons que le comité de gestion s’explique clairement sur ses frais malgré le prolongement de la date », a expliqué à Kis24.info, Josué Nondo, finaliste à la FSSAP.
Les étudiants du système LMD sont également victimes de cette paralysie d’enseignement au campus alors que ces derniers et d’autres sont prêts à débiter les examens du premier semestre avec espoir de clôturer les cours le 15 août 2022.