Le gouverneur de la Tshopo est sur une chaise éjectable depuis le debut de cette semaine. L’annonce de la nouvelle motion fait couler beaucoup d’encre et salive dans la province.
À la veuille de l’examen de la motion de censure initiée par le député Saidi Tryphen, les réactions vont dans tous les sens. Rencontrées ce mercredi 14 avril par nos reporters, plusieurs personnes, maîtrisant des enjeux de l’heure, commentent différemment les contours de la dite motion. un jeune leader qui a préféré garder l’anonymat se positionne derrière le motionnaire. D’après lui, les députés ont une occasion de racheter la confiance perdue en juin 2020.
»Nous demandons aux députés de faire leur travail, jouer leur rôle pour nous satisfaire, nous qui sommes électeurs indirects de ce gouverneur. Ils doivent nous représenter. La positivité du Gouverneur c’est sont ses voyages. Nous voulons voir le départ du gouverneur pour commencer une vie nouvelle avec le gouvernement National. Le peuple attend de nos députés, faire tomber un gouverneur qui ne fait rien. Si les députés continuerons à faire la même chose que la fois passée, ça sera une honte. » a-t-il dit avec un ton de conviction.
Guy Buse, président de la Jeunesse Notable de la Tshopo, attends le verdict avec vivacité. Pour lui, l’opportunité de cette motion est justifiée. Cependant il avance son argument dans tous les sens.
» je trouve l’opportunité que cette motion soit bien établie et que les députés comprennent leur rôle dans cette motion. Qu’on ne trouve plus la pièce théâtrale observée l’autre fois. La jeunesse regarde ces députés. Qu’ils nous amènent dans la lumière, qu’on trouve la tshopo décolée. Pour ou contre cette motion ? Nous sommes à la fois dans les 2 volets. On accepte la motion parcequ’elle définit de voix tout ce que nous sommes de voir. Tshopo est handicapée. On peut aussi refuser la motion si nous sommes au moment du développement. Où est le vrai problème ! On doit trouver un leader qui doit unir tout le monde. Si on a lancé cette motion, c’est qu’il y a un problème. » pense-t-il.
Dans son bureau du travail, le Professeur OTEMIKONGO Mandefu voit autrement la situation. Ses analyses demeurent scientifiques et se posent sur une propre logique.
»Personne ne renierait à l’Assemblée provinciale le pouvoir de contrôler l’action du gouvernement. Et même le gouvernement ne s’y opposerait pas. L’objectif c’est veuiller à la bonne gouvernance de la province et à une bonne utilisation des ressources pour le bien de la population. Le contrôle exercé par l’Assemblée provinciale ne signifie pas forcément démission du gouvernement dans la mesure où l’exécutif provincial à le droit, la possibilité de présenter ses moyens de défense… »
Pendant que les agitations s’observent dans tous les camps. Ce professeur à l’Unikis recadre le débat.
» je crois que c’est un procès de tentions. Je ne vois pas les députés provinciaux, responsables politiques de la province, arrêtés une idée préconçue avec l’intention de ne pas écouter l’autorité provinciale et d’examiner ses moyens de défense. Je crois que c’est trop tôt de conclure que le sors de l’exécutif provincial est déjà scellé. » argue-t-il.
Le gouvernement Walle Lufungula connaîtra son sort, sauf dernier changement, ce jeudi 15 avril à 14h. Cependant, un imbroglio au tour de cette motion s’observe. Des députés pro Walle ont dans leur camps initié une motion contre le bureau de l’Assemblée provinciale. Ce jeudi, deux plénières différentes seraient attendues sur fond des agitations dans tout le sens.
Wait and see !
DavidGaston MUKENDI