Déposé le 26 Octobre dernier, C’est au quinzième jour du mois de décembre 2021, que l’Assemblée Provinciale de la Tshopo a adopté à l’unanimité une proposition d’édit portant sur la lutte contre l’exploitation des enfants. Cet édit est porté à fond par le député provincial Théoveul Lotika.
Contexte et justification
La province de la Tshopo est parmi les provinces où les enfants sont très exploités pour des fins économiques, discriminés de part leur statut social, ou encore victimes des préjugés et stéréotypes qui caractérisent les sociétés bantoues reposant sur des coutumes.
À Kisangani, par exemple, à longueur des journées, les enfants en âges scolaires défilent les artères de la ville soit pour vendre à la criée les cacahouètes ou encore pour servir de guide pour les personnes malvoyantes et d’autres en incapacité physique pour mendier ça et là, faute de précarité vitale.
Honorable Théoveul Lotika, un élu de la ville de Kisangani s’est montré brisé par cette pratique inhumaine pourtant une réalité congolaise. Soucieux de l’éducation des enfants, au développement moral et intellectuel de ces derniers, ce député provincial à garder le cap, jusqu’à faire adopté unanimement un édit spécifique en faveur des mineurs (enfants). Si déjà, il existe plusieurs mécanismes nationaux, régionaux et internationaux en matière des droits des enfants, l’édit provincial de l’honorable Théoveul Lotika présente par ailleurs les mesures nécessaires de sa mise en œuvre dans la province de la Tshopo.
Ainsi, pour Théoveul Lotika : « promouvoir les mécanismes appropriés pour soustraire l’enfant des milieux defavorisant son développement intégral et assurer son intégration sociale », soutient-il, avant de poursuivre que cet édit vise également à :
« faire adopter un plan d’actions, en vue d’éliminer en priorité l’exploitation et la maltraitance dont sont victimes les enfants, tout en tenant compte des réalités socio-culturelles de la province de la Tshopo ; Consolider la responsabilité des pouvoirs publics, employeurs, personnes physiques ou morales ainsi que celle des parents d’enfants, à décourager toutes formes d’exploitation d’un enfant en province de la Tshopo », a-t-il fait savoir.
Connaissant les mesures nécessaires qu’apportent ce projet d’édit et sa nécessité à assurer en province de la Tshopo, la mise en œuvre effective et le respect des dispositions légales nationales et internationales prévues par la loi portant protection de l’enfant, le gros reste la promulgation après le toilettage par une commission mise en place par la plénière quelques mois auparavant.
La situation des enfants à Kisangani aujourd’hui reflète l’état de la société congolaise. À la fois emblèmes et indices de la déstabilisation sociale, les enfants en rupture familiale sont les victimes inadmissibles d’un monde en voie de précarisation et de désaffiliation.
Un commentaire
Le parlé avance en grand pas que les actes