Des militaires des forces armées de la RDC (FARDC) et des agents de l’agence nationale des renseignements (ANR) sont accusés d’extorquer les populations au village Bafambaku, dans le territoire de Bafwasende (Tshopo).
Le président de la société civile de Bafwasende, Franck Bangwabendi a declaré, mardi 2 aout, que ces services exigent 1000 franc Congolais à tout passant à une barrière installée autrefois par la Direction générale des recettes de la province de la Tshopo (DGRPT).
« Les FARDC et l’ANR tracassent les gens ici à la barrière de la colline. C’était une barrière érigée par le service de l’hygiène pour le lavage des mains. Lors du passage du gouverneur de province, Abibu Sakapela à Bafwasende, il a maintenu le guichet de la DGRPT à la barrière en allant vers Avakubi. Suite à l’insécurité, la sécurité [comité de securité] de Bafwasende a décidé de maintenir quelques éléments des FARDC pour surveiller les mouvements mais c’est transformé à un service pour demander 1000 franc, demander les cartes et ils le font avec beaucoup de rigueur », a révélé Franck Bangwabendi.
Il a également expliqué que « tout citoyen n’est pas à l’aise » chaque fois qu’il arrive à cette barrière.
Le président de la société civile de Bafwasende regrette que ces militaires et ces agents des renseignements ne fassent plus leur travail :
« Les agents de l’ANR, au lieu de chercher les infractions et les FARDC au lieu de chercher là où il y a l’ennemi et de s’attaquer contre eux afin de protéger la population, non, ils font le contraire ».
Contacté, l’administrateur du territoire de Bafwasende, Bertin Bireke rejette ces allégations.
Toutes fois, il a invité les présumées victimes à le saisir au sujet de ces extorsions.