Les élections étant un moyen légal d’expression de la démocratie, les femmes sont appelées à y prendre part de manière égale et sans discrimination. C’est avec cette affirmation que le mouvement « Rien Sans les Femmes » (RSLF) veut accroître le nombre de la participation des femmes aux prochaines élections qui profilent à l’horizon 2023.
Pour y arriver, cette structure des femmes de la Tshopo multiplient des réunions des plaidoyers auprès des leaders politiques, des organes électeurs et des députés afin de plaider pour la participation des femmes aux élections locales, provinciales et nationales.
Selon Claudine BELA, point focal du mouvement Rien Sans les Femmes dans la Tshopo, il s’agit notamment de contribuer à accroître le nombre des femmes candidates aux élections d’ici 2023, en renforçant la collaboration avec les leaders politiques, les organes électoraux et les députés. Avec ces derniers, Rien Sans les Femmes a organisé le lundi 2 mai, une journée d’échange interactif afin d’y arriver.



À en croire RSLF, à la lumière de l’État des lieux de la participation des femmes aux élections des 2006, 2011 et 2018, les candidatures féminines présentées n’ont jamais dépassé le 20 % ce qui impacte négativement sur le nombre des femmes élues.
Dans cette optique, Rien Sans les Femmes, qui oeuvre en faveur de la représentation égalitaire entre Homme-Femme dans les instances de prise des décisions à tous les niveaux en RDC, organise dans le cadre du projet TUFAULU PAMOJA – Réussir ensemble, une réunion d’échanges avec les cibles cités ci-haut afin de plaider pour la participation des femmes à tous les niveaux.