La situation est très monstrueuse et effroyable. L’axe routier qui mène de la ville de Kisangani vers le territoire de Banalia, plus loin dans la ville de Buta, chef-lieu de la province sœur du Bas-Uelé, sur la nationale nº4, va désormais au ciel et risque d’appartenir au passé.
Tenez ! Il faut au moins 6 à 8 heures, mieux toute une demie-journée par moto, contrairement aux seulement 4 heures, dans l’ancien temps. Les camions font deux semaines. D’autres sont bloqués au PK 9 quittant le centre de Banalia. Un peu loin, à 39 km, axe Banalia – Buta, une dizaine de camions ont déjà faits plus de trois mois sur place.
« La situation est extrêmement difficile. Depuis octobre jusqu’à ces jours, pas d’espoir. Il faut peut-être attendre le soleil du mois de Janvier, pour sortir des gros bourbiers au PK 39 », indique un usager de cet axe, à KIS24.
Il ajoute que la situation est presque la même, depuis le PK 4 à 10, sur l’axe Banalia – Kisangani.
« À partir de 4 km jusqu’à 10, la route n’est pas bonne. Vers 17 km, il y a un autre gros bourbier. Aussi, vers 24 km, rien ne va, Dieu seulement », a poursuivi cet usager de la route Kisangani – Banalia.

Ces informations sont confirmées par l’association des exploitants de la RN4 et autres axes. À KIS24, le secrétaire exécutif de la dite association, Me Tafuteni Kavanda, souligne avoir palpé du doigt la réalité de cet axe en délabrement très avancé. D’après lui, plusieurs chauffeurs et dépanneurs voir des usagers sont entré ces jours de se créer un autre chemin, en s’éloignant avec celui de gros bourbiers.
Dans la même foulée, cette association des exploitants de la route nationale numéro 4 et autres axes compte rencontrer la Gouverneure de la Tshopo pour parler du dossier. Pendant ce temps, des chauffeurs et leurs équipes dorment sous la belle étoile pendant plusieurs jours sans savoir à quel saint se vouer.
À suivre !
Un commentaire
Ésperons que notre gouvernnement s’en chargera de ça 😐