Annoncée avec pompe pour le Lundi 25 octobre, la marche initiée par le député Jacques Mandiongwe n’aura plus lieu. Le maire de la ville a usé de son pouvoir en interdisant celle-ci car, selon lui, toutes les autorités sont préoccupées par le rétablissement du courant, objet de la dite marche pacifique.
Pendant que l’annonce venait de tomber, un autre député provincial, Theoveul LOTIKA, élu de Kisangani, vient de se prononcer quant à ce, dans une interview rapportée par nos confrères de boyomainfo.com
Si Jean-Louis ALASSO qualifie cette marche d’une distraction, Theoveul Lotika lui parle doucement d’un excès de trop. Dans ses propos, il porte au public que l’initiative de son collègue député est bonne, mais au mauvais temps. Son collègue devrait donc s’apaiser et faire une reculade en lieu et place d’un forcing pour une éventuelle manifestation.
« Les démarches ont été faites pour que le courant revienne. Nous étions à Kinshasa avec l’honorable Jacques Mandiongwe, le Président de l’Assemblée Provinciales et d’autres députés provinciaux; nous avions jugé utile de saisir le ministre de l’électricité et des ressources hydrauliques. (…) nous avions tout expliqué au ministre. », a-t-il réagi.
Cette marche ne rime pas avec ses attentes, car au delà de mener les démarches avec Hon J. Mandiongwe et les autres députés, les députés nationaux à leur tour ont récemment rencontré l’exécutif national dans le but de défendre pour la même cause.
« Fort de toutes les demarches faites, je ne vois pas pourquoi à ce stade ici on peut demander à la population de descendre dans la rue pour réclamer le courant électrique. Cela par ce que toutes les autorités sont saisies pour cette question et les travaux sont en train d’être exécuter », a-t-il ajouté.
Son attente serait de voir son collègue, initiateur de la marche, patienter jusqu’à la restitution des matériels qui sont en réparation à Likasi. Et d’autres éventualités concernant ce même dossier qui viendront de Kinshasa.
« Ce que nous devons savoir est que nous cherchons pour l’instant de retourner à la situation d’avant panne, c’est-à-dire de 6 mégawatts. C’est ce qui est de manière urgente ici. Même ci on passait à l’action pour construire une autre centrale hydroélectrique, cela va prendre des mois et des mois. Ce n’est pas une chose qui peut se faire dans peu de jours », a renchéri le député Theoveul Lotika.
La ville de Kisangani est, depuis près de 3 mois, dans le noir. Cette situation soulève, au jour le jour, la colère des citoyens. Certains passent à des actions, d’une façon ou d’une autre, pour réclamer l’électricité. Dans le camps de la force du changement, certains membres affirment que la marche de 25 Octobre aura bel et bien lieu et que nul ne les empêcheront de marcher pour la cause jugée « noble. »