D’abord dans la ville de Kisangani, entouré par le fleuve et des grandes rivières, et dans plusieurs villages de la province de la Tshopo, puis à Kinshasa, les inondations ont accablé et endeuillé plusieurs familles.
Le 8 décembre, le 12 et 13 décembre, l’eau a débordé certains coins de ces deux provinces jusqu’à arracher plus de 150 vies.
Plusieurs voix ont compati avec les familles explorées. D’autres, des politiques, ont, d’une part, responsabilisé le gouvernement dans ce drame. Selon elles, les caniveaux bouchés, non entretenus par les services attitrés, facilitent la déviation des eaux.
Arbre comme solution
Pour prévenir ce grand fléau qui ronge l’humanité, on se focalise sur l’arbre. Et aussi, puisqu’il s’agit d’une catastrophe naturelle, à part le gouvernement, une solution naturelle existe aussi.
Le 5 décembre, la RDC a commémoré la journée nationale de l’arbre. Une occasion pour les organisations des protections de l’environnement de conscientiser sur les bienfaits de l’arbre dans notre quotidien. Une question se pose : à quoi donc servent les arbres dans notre vie quotidienne et surtout dans la rétention des excès de pluies diluviennes ?
Le rôle des arbres pour la conservation de l’eau est bien connu : les feuilles interceptent la pluie, réduisant ainsi la quantité d’eau qui atteint la terre et le choc des gouttes de pluie sur le sol. Les racines stabilisent le sol et forment des conduits qui accélèrent l’infiltration.
Les substances organiques provenant des racines et des feuilles améliorant la structure des sols, accroissant à la fois le taux d’infiltration et la capacité de rétention d’eau.
Par la transpiration, la végétation élimine une partie de l’eau contenue dans le profil du sol, libérant ainsi une partie de la capacité de rétention pour de nouvelles précipitations. Les arbres créent la forêt et la forêt améliore le régime thermique du sol, par conséquent le ruissellement superficiel.
D’une façon générale, la couverture forestière réduit les débits de pointe en assurant une infiltration maximale, ce qui accroît l’écoulement souterrain aux dépens de l’écoulement superficiel.
Ces explications sont un motif pour planter les arbres. Aussi, l’homme peut s’en servir pour réduire le taux de la pauvreté et la famine dans son entourage. Et les animaux s’en servent comme abris. Mais aussi, en plantant les arbres au bord de nos rues, nous allons retrouver la facette de l’ancienne Stanleyville, luxuriante aux rues bordées d’arbres comme cela a été le cas dans les années 50-70.
La RDC, pays solution face au réchauffement climatique, est en pleine campagne » jardin scolaire, 1 milliard d’arbres à l’horizon 2023. » un programme présidentiel qui vise à maintenir la RDC comme pays solution face au changement climatique.
Providence MUGHAMBULI