Dans le monde entier, femmes vivant avec handicap sont marginalisées. Elles font face des diverses discriminations suite à leurs situations de vulnérabilité.
En RDC, cette réalité ne les épargne pas. Ces femmes sont aussi ignorantes de leurs droits et subissent des abus de leurs droits. Elles sont victimes des plusieurs discriminations partant de leurs situations des pauvretées, de non scolarisation, et mendicités et subissent des viols.
Consciente de ce goulot d’étranglement, l’organisation Action pour la Défense des Droits des Vulnérables (ADDV) veut amener celles-ci à une réinsertion socio-économique et à l’autonomisation. C’est ainsi que, mardi 28 mars 2023, l’action pour la défense des droits des vulnérables (ADDV) a organisé, grâce au programme voix et leadership des femmes (VLF), du Centre Carter, sous l’appui financier des les Affaires mondiales du Canada, une formation à travers laquelle les femmes avec handicap ont été formé sur la gestion de micro-finance et épargne.

À en croire Rachel Ngoy Musangi, coordinatrice de cette organisation dans la Tshopo, il a été question de renforcer les capacités de 20 femmes avec handicap sur la gestion de micro-finance et épargne. Ces dernières sont venues des différentes associations féminines de personnes handicapées, albinos, etc.
« Dans notre province, les femmes avec handicap sont vraiment marginalisées et ont une faible finance. Elles ne connaissent pas l’épargne. Et aujourd’hui, l’occasion était des les former sur les notions basiques de l’épargne. Nous avons fait appel à l’expérience de SMICO, une microfinance qui a un taux d’intérêt inférieur », a souligné Me Rachel Ngoy Musangi.

D’après elle, d’autres formations sur l’autonomisation de ces femmes avec handicap notamment la coiffure, décoration et en esthétique. Cependant, pour y arriver, il y a lieu des les apprendre à épargner les capitaux et à gérer leurs comptes bancaires.
De son côté, Augustin Elenga, expert en microfinance et formateur du jour s’est entretenu avec ces femmes vulnérables sur des notions essentielles pouvant conduire à un très bon épargne.
« Ces femmes ont des activités génératrices des recettes. Parfois, ces recettes sont mal gérées et elles sont heurté à des difficultés de développer leurs activités. Nous les avons expliqué comment elles peuvent gérer leurs recettes et avons démontré une différence entre un établissement de microfinance et une banque. Elles sont dorénavant outillées et sont prêtes d’ouvrir des comptes dans les microfinances qui répondent à leurs différents besoins », a indiqué Augustin Elanga.

Il sied de noter que l’ADDV met en œuvre un projet innovent qui vise la réinsertion socio-économique des femmes avec Handicap dans la ville de Kisangani. Ce projet est de six mois et est exécuté dans le cadre du programme VLF.