« Le moment que les mamans Tshopolaises vivent restera longtemps graver dans leurs mémoires », a estimé, samedi 02 avril, Christine Lindondo, présidente du parti politique CDC/R dans la Province de la Tshopo, à l’occasion de la clôture du mois de mars, dédié aux droits de la femme.
Selon cette femme politique, la province de la Tshopo connait actuellement une période qui marque le commencement d’une nouvelle ère qui doit amener au bien-être et au développement intégral de la Tshopo, en particulier, et de la RDC, en général. Et ce, grâce à l’implication tout azimut de la femme qui s’est levée dans toutes ses dimensions. Dans son discours, devant une centaine de femmes politiques et membres du CDC/R, Christine Lindondo a fait référence à la situation politique que traverse le pays, plus spécifiquement la Tshopo, qui est sous la fièvre des élections des gouverneurs avec au moins trois femmes candidates.
« C’est un moment qui trace le début d’une nouvelle histoire de la femme Tshopolaise, qui doit inaugurer un nouveau succès, et une réussite inoubliable », a-t-elle dit.
Pour la présidente de la Convention des Démocrates Chrétiens Rénovés (CDC/R), ce mois de mars 2022 a fait réfléchir la femme de son parti sur quatre (4) points :
- Le vécu de la femme africaine, hier et aujourd’hui
D’après elle, en travers cette thématique, la femme de la Tshopo a compris qu’au cours du temps, avec les transformations, qu’elle doit jouer un rôle plus efficace pour devenir de plus en plus une force tranquille, une puissance.
- Les structures d’appui institutionnel et la promotion de la femme
Dans le développement de ce sujet, Christine Lindondo souligne que la famille est le véritable lieu d’inculcation des valeurs. L’éducation de la femme l’oriente davantage dans la sphère domestique et privée en la préparant avant tout au mariage.
- l’État et la promotion de la femme Tshopolaise
Ici, il a été développé une mentalité de dépendance des femmes vis-à-vis des pourvoyeurs. Les femmes sont plus présentes dans les activités informelles. Ce secteur informel est plus marginalisé et explique la faiblesse des investissements de l’État dans ce secteur. « La situation de crise économique et sociale que connaît actuellement notre province n’améliore point la condition de la femme », a-t-elle poursuivi.
- La participation de la femme au développement de la Tshopo
Il s’agit d’une des évolutions majeures dans le processus du développement qui demeure la prise en compte du rôle des femmes dans le développement. « La femme Tshopolaise doit s’investir pour le développement de la province en dépassant les conflits et les intérêts personnels car en démocratie, il y a la place pour la femme », a dit Christine Lindondo.
Dans la foulée, la ligue des femmes de la CDC/R a été appelée à se remettre au travail et renverser le paramètre de la pauvreté et de la dépendance, de libérer ses potentiels des secteurs productifs car elles sont des femmes porteuses de la croissance et d’être solidaires pour le devenir du bien-être collectif. « Quand la femme s’engage, elle s’engage avec son cœur et elle rayonne la joie à tous. Unissons nos pensées et nos capacités pour bâtir une nouvelle Tshopo, une nouvelle RDC », a-t-elle conclu.
Notons que la CDC/R Tshopo, membre de l’Union sacrée, a, par l’occasion, rendu des vibrants hommages respectueux au président Félix Tshisekedi et la distinguée première dame Denise Nyakeru pour leur grande vision, celle de la restauration de l’État dans la partie orientale et à l’automatisation de la femme.
Cette journée commémorative a été clôturée par un cocktail dînatoire entre les femmes et des pas des denses et des joies au sein de la CDC/R. On a noté la présence des autorités politiques et sociales de la province, notamment, Mme la Professeur Bibiche Salumu, qui s’est, à cette même opportunité, entretenu avec les femmes de la Tshopo.