Soucieux de la défense ultime de son territoire national, le gouvernement congolais continue de prendre à bras-le-corps la question de la pacification de la région de l’Est tourmentée du pays.
Ce mardi 10 janvier 2023, plus de 700 militaires du nouveau bataillon très connu sous le nom « Tigre » ont achevé leur formation et sont dorénavant prêts à être déployés sur les lignes de front.
Ils ont passé plus de trois mois au centre d’instruction militaire de Lukusa à Kisangani, dans la province de la Tshopo et au moins 9 semaines de formation complémentaire au centre de Rwampara à Bunia, dans la province troublée de l’Ituri.
À l’occasion, ce même mardi, des exercices et plusieurs tactiques des tirs d’armes lourdes et légères ont été soumis à ces vaillants combattants devant le Gouverneur Militaire de l’Ituri, le Lt Gen Luboya N’kashama qui s’est personnellement rendu au centre de Rwampara, situé à plus ou moins 17 km de la ville de Bunia.
Objectif, s’imprégner de la fin heureuse de cette série de formations militaires avant que ces éléments dits « tigrés » ne soient déployés sur plusieurs lignes des fronts notamment dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, placées sous état de siège depuis plus près de deux ans.
À l’en croire, il a été question, au centre de formation de Rwampara, pendant trois mois, d’apprendre les techniques des combats, le droit humanitaire international, les règles d’engagement ainsi que la discipline militaire.
Occasion toute indiquée au général Luboya N’kashama de sensibiliser les groupes armés qui traînent encore le pas dans l’activisme terroriste. Pour le Gouverneur Militaire, ces hommes hors-la-loi doivent cesser les hostilités, au cas contraire les forces armées qui sont renforcées chaque jour vont imposer la paix.