Jean Claude Fundi Assumani est enseignant du secondaire, apprenti écrivain et journaliste.
Politologue de formation, Jean Claude Fundi fait de la communication politique et la sociologie des conflits son cheval de bataille et domaine de recherche.
Dans sa quête effréné à la recherche, il a participé à la rédaction d’un grand ouvrage sur les violences urbaines en RDC, sous la direction du Professeur Guy Aundu.
Ouvrage publié chez l’harmattan en 2020 et vendu en ligne.
Observateur avéré de la scène politique en province de la Tshopo, Jean Claude Fundi revient dans cet éditorial sur son constat quant à la manipulation de l’opinion publique face à l’élection du gouverneur de la province de la Tshopo prévue le 6 mai 2022.
Les états-majors des candidats en guerre virtuelle
La conquête du gouvernorat de la Tshopo suscite émoi et la passion. Ceci n’est pourtant pas étonnant car la survie politique en dépend.
C’est ainsi que des jeunes se font recruter pour porter haut les candidatures de ceux qui convoitent la gestion de la plus vaste province de la RDC.
Immensément puissants et dotés des moyens conséquents, se jeunes énergétiquement concentrés, passent des journées entières dans les réseaux sociaux avec pour objectif, de vendre l’image de leurs mentors. D’autres par contre trouvent l’occasion des règlements de comptes.
A dessein, ces recrues trop souvent sans scrupule, ne jurent qu’à la création
des crises. Ceci, dans le but de la recherche d’efficacité et de rentabilité.
À leur tête se retrouvent souvent ces
trusts et des puissants (ou corporations), entités
des phénomènes profondément inquiétants, des
mercenaires que l’histoire appellera comme en 1794-1877, les « barons voleurs « .
On assiste à l’avènement des castes et groupuscules.
Mais cette manière de faire
guerre, en temps d’election devient une habitude encré dans les annales de l’histoire de cette jeune province.
Propagande, la véritable manipulation de l’opinion
Bientôt, les corporations s’invitent à la bataille.
C’est dans un contexte d’extrême contradiction que s’ouvre la deuxième partie de l’approche du scrutin.
Insultes et conflits
institutions dominantes !
La phrase de
puissance, l’intransigeance et l’arrogance cède la place au vrai débat d’idées.
Ignorants qu’ils sont, pensent-ils en la connaissance du public et
leur ascension, en ce temps se succèdent à un rythme effréné et, devant leur responsabilité, un véritable déficit communicationnel.
Perdant trop souvent les pédales mais sans savoir non plus comment réagir à des vraies préoccupations, les envoyés spéciaux
ne peuvent plus opérer en secret comme ils en ont l’habitude.
Leurs premiers mouvements sera de s’en remettre à leurs mentors.
Il est une des rares
la nouvelle donne ou comment s’adresser au public.
Se révélant inefficace, ils se tournent ensuite vers les
de scandales politiques !
Ainsi se profile alors un projet politique que va assumer le prétendant au poste pour qu’enfin de compte s’efforcer d’y réaliser.
Il s’agit, d’aspirer à être celui qui réalise en pratique le projet des consentements indispensables.
Toutes ses stratégies disons-le, juste faire en sorte que la masse se
masse rendent justement possible de « cristalliser la
révolution dans la pratique de la démocratie », à savoir
l’opinion publique », selon le titre d’un livre de Bernays sur la manipulation de l’opinion.
Il se forme ainsi une manipulation consciente, intelligente, des individus.
C’est alors que les groupes organisés des masses jouent un rôle invisible tout à la fois souhaitable et possible dans la direction voulue.
Étant
nécessaire est et restera omniprésent dans les idées de
et au fondement même de sa conception des
intérêts. Il est désormais possible de modeler l’opinion.
La majorité a découvert qu’elle est
nécessairement dans tout ce qui a un peu d’importance, d’où la capacité de la minorité à engager sa force de la propagande non de moins du marketing politique car ne détenant pas d’atouts.