Aussitôt ouvert, le procès de l’assassinat du docteur camerounais Richard Mouzokou, l’audience a été renvoyé à ce mardi 23 Février 2021.
Le procès de l’assassinat du docteur camerounais Richard Mouzokou tué il y a presque deux ans aux cliniques universitaires du Graben en pleine journée vient de s’est ouvert lundi 22 Février en ville de Butembo.
En audience foraine, la Cour Opérationnelle s’est déplacée pour ouvrir le dossier du meurtre de l’épidémiologiste tué en 2019 au moment qu’il tenait une réunion à la clinique universitaire dans la riposte contre la maladie à virus Ebola.
Plusieurs personnes ont été mis en cause dans ce dossier. Au total, 25 personnes ont été arrêtées mais seules huit se sont présentées à l’audience de ce premier jour.
Selon le ministère public, d’autres prévenus sont en fuite.
Un sentiment de joie pour le ministère public
Le procès était tant attendu et effectivement se déroule au lieu de la commission du crime comme le souhaitait tout le monde, se réjouit le ministère Public.
Pour la première journée, le procès a consisté à l’identification des prévenus. Ils ont aussi eu connaissance de faits qui leurs sont reprochés.
Pour ce deuxième jour du procès dans l’assassinat du docteur camerounais Richard Mouzokou, deux prévenus ont été à la barre.
Il s’agit du docteur Kasereka Gilbert Kasisivahwa et docteur Sangala Hyppolite. Ils ont été informés de faits qui leur sont reprochés à savoir les infractions d’association des malfaiteurs et terrorisme.
De quoi sont accusés ces prévenus ?
Les prévenus sont accusés d’association de malfaiteurs et terrorisme. Le tribunal leur accusé d’avoir planifier la mort du docteur camerounais quelques mois avant son assassinat en organisant des réunions qui avaient pour objectif « faire partir les non-originaires « et rester seuls aux commandes de la riposte car s’estimant déjà apte pour maîtriser la maladie à virus Ebola.
Le prévenu Kasereka Kasisivahwa a reconnu deux réunions organisées en décembre et janvier qui ont été évoquées par le ministère public mais dont il n’a jamais été question de débattre sur la question de faire partir tous les non-originaires. Pour lui,c’était des réunions hebdomadaires comme en est coutume à la division provinciale de santé.
Quand au docteur Sangala, il a fait comprendre qu’il n’a jamais participer à une réunion faisant mention de faire partir les non- originaires mais reconnaît avoir signé un mémorandum d’indignation réclamant le traitement égal des médecins expatriés et locaux car faisant le même travail,une lettre d’indignation présentée à la barre et dont plusieurs médecins avaient signés pour réclamer un traitement équitable.
Pour ce faire, la cour a fait appel aux témoins qui vont intervenir ce mercredi 23 Février 2021 lors de la reprise de l’audience à 9heures dans les enceintes de l’auditorat de garnison de Butembo.
Gloire BAKYAHULENE