Depuis quelques jours, l’artiste engagé vivant en ville de Beni au nom de DELCAT IDINCO a été mis en détention à la suite de sa nouvelle chanson « politiciens escrocs » qui porte un message fort au président de la République qui dans les années écoulées avait promis s’installer à l’Est du pays et ordonner le déplacement de camp kokolo, du jamais vu malheureusement; Au gouverneur de la province du Nord-Kivu qui a initié le paiement d’une plaque d’immatriculation malheureusement contestée par la population au vu de l’insécurité grandissante ; Aux élus nationaux de la ville de Beni qui pendant la campagne électorale de 2018, ils promettaient des choses qui malheureusement n’ont jamais été observées (oui ils avaient trompés le peuple).
Beni est une ville qui est menacée depuis 2014 par des rebelles qui ne sont pas encore identifiés ni par la population qui est de plus en plus massacrée, moins encore les services de sécurité, dans celle-ci, la mort par machettes, armes à feu, kidnapping et autres, c’est le vécu quotidien.
DE LA DÉMOCRATIE À LA MONARCHIE
En exerçant son droit constitutionnellement garanti, celui de la liberté d’expression dans l’article 23 de la constitution du 18 février 2006, partant aussi des principes démocratiques et la construction d’un vrai État de droit, l’artiste DELCAT IDINCO ne pouvait pas être l’objet d’une arrestation qui visiblement transforme notre démocratie à une monarchie. Il n’y rien d’outrageant dans sa chanson, il a rappelé et son rappel n’est rien qu’une vérité. Ce pays est à nous tous, il ne pas une monarchie moins encore un patrimoine d’un click des politiciens.
Libérez-nous Idinco Delcat et profitez de ses critiques pour améliorer en quelque sorte la défaillance qui sévit dans la gouvernance.
Par l’activiste Loswire SHABANI