Le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR) et l’Institut National d’Étude et de Recherche Agronomiques (INERA) ont lancé ce lundi 08 février 2021 l’exposition de photographies « Koyeba Yangambi ». Son objectif est de « valoriser le riche héritage scientifique de Yangambi ainsi que son potentiel à devenir un centre de référence d’étude en agriculture et foresterie tropicales. »
Cet évènement, organisé au sein du bâtiment administratif de l’INERA-Yangambi, est également accessible virtuellement au grand public sur le site Web cifor.org/fr/koyebayangambi. Les organisateurs souhaitent notamment attirer l’attention d’une partie importante de la population congolaise et ce, y compris les décideurs, les investisseurs privés et la communauté scientifique.
D’après un communiqué publié dans les médias sociaux par le CIFOR, cette exposition est composée de photographies issues des archives inédites de la bibliothèque de l’INERA ainsi que des images récentes du photographe Axel Fassio. L’initiative est financée par l’Ambassade de Belgique à Kinshasa et l’Union européenne.
« La station de recherche de Yangambi se doit d’être une fierté pour tous les Congolais », a déclaré Amand Mbuya Kankolongo, le Directeur Général de l’INERA. «Sa situation idéale au cœur de la deuxième plus grande forêt tropicale du monde, le bassin du Congo, et la mise à disposition de ses installations de recherche lui donnent une position privilégiée pour produire des études déterminantes en faveur du développement durable», a-t-il ajouté.
Depuis 2017, Yangambi a bénéficié du support de l’Union européenne à travers plusieurs actions gérées par le CIFOR en partenariat avec l’INERA et d’autres institutions, afin de promouvoir la recherche appliquée, le développement de l’économie locale et la protection de sa biodiversité unique. Les activités en cours comprennent la formation du personnel, le soutien aux petits entrepreneurs, la restauration des terres dégradées à grande échelle, l’amélioration des chaînes de valeur locales, la modernisation des infrastructures et la recherche sur la faune et la flore menacées.
«Yangambi possède tout le potentiel nécessaire pour devenir un véritable modèle pour la RDC, voire d’autres régions du monde», a-t-il ajouté.
Rédaction