Maître Jolie Kavira, cadre du parti politique AFDC de Bahati Lukwebo, candidate à la députation nationale et vice maire de la ville de Beni, sous état de siège, a rendu hommage, dimanche 15 octobre 2023, aux victimes des atrocités imposées par les ADF depuis le 15 octobre 2014 dans le territoire de Beni.
C’était à l’occasion de la conférence suivie des hommages aux victimes organisées par les étudiants Yira de Kisangani réunis aux sein de la Mutualité MEYKIS et l’association des étudiants ressortissants de Beni, 9 ans depuis le début des massacres.
Prenant la parole pour la circonstance, l’autorité municipale adjointe de la ville de Beni a éveillé la conscience des étudiants sur la volonté du chef de l’État pour le rétablissement de la paix
« Nous n’allons pas mettre de côté tout ce qu’il fait pour notre pays », a-t-elle lancée.


Tout en reconnaissant que l’objectif n’est pas encore atteint, Maître Jolie Kavira, en vraie chrétienne, reste confiante et appelle les étudiants Yira et ressortissants de Beni de Kisangani, à croire en Dieu et au chef de l’état
Certes, il y a des choses qui se passent mais je vous rassure, croyez d’abord en l’Éternel Tout Puissant et croyez aux efforts que le président de la République Félix Antoine Tshisekedi est en train de mener pour que la paix puisse revenir à l’Est de notre pays ».
Véritable disciple de Bahati Lukwebo au sein du parti politique AFDC et membre fervente de l’Union sacrée de la nation, Jolie Kavira a profité de l’occasion pour sensibiliser ces étudiants autour de la candidature de Félix Tshisekedi pour un second mandat, car selon elle :
Il a besoin de notre pays. nous croyons qu’au deuxième mandat nous allons vivre la paix à l’Est de notre pays ».
Bien avant, c’est le professeur Agenonga de la faculté des sciences sociales politiques et administratives de l’UNIKIS qui a édifié les étudiants sur l’historique des tueries dans le territoire de Beni au Nord Kivu. Des tueries qui aujourd’hui embrasent aussi la province voisine de l’Ituri. Des milliers des personnes ont été massacrées depuis 2014 selon cet érudit qui a tout de même proposé quelques pistes de solutions.

« D’abord, il faut que les dysfonctionnements au sein de l’armée soient corrigés pour permettre une montée en puissance de l’armée en termes de capacité opérationnelle et celà en termes de discipline, en terme aussi de la motivation et de l’adaptation des unités qui combattent sur terrain », a-t-il dit.
En deuxième lieu, il faut aller vers une bonne collaboration entre l’armée et la population. « Il faudrait désormais que les civils soient au cœur des dispositifs sécuritaires dans cette région ».
Pour appuyer les deux, il faut que la justice joue pleinement son rôle pense le professeur Agenonga.

Cette activité a été marquée par un chant de l’unité pour la paix composé par quelques artistes étudiants Yira, et de bougies ont été allumées pour honorer la mémoire des victimes.