« Il n’y a pas d’utilisateur du scanner à Kisangani », des mots du Médecin Directeur des Cliniques Universitaires de Kisangani, Docteur Labama Utuli, ce vendredi 26 avril 2024, des semaines après l’arrivée du scanner à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo.
Cet appareil, nouveau à Kisangani, n’est pas encore mis en service. Le personnel des cliniques universitaires de Kisangani n’est pas encore qualifié pour l’utilisation de ce scanner. Le Professeur Docteur Labama Utuli l’a reconnu, avant d’annoncer une décision palliative.
Il y a un utilisateur qui vient de Kinshasa incessamment. Nous devons commencer ce service d’ici là parceque nous recevons beaucoup de demandes. C’est un radiologue, formé sur le scanner, c’est un technicien attitré pour la manipulation du scanner » a ainsi révélé le n°1 des CUKIS.
Tout est mis en place pour assurer le bon fonctionnement de cet appareil médical. L’électricité instable à Kisangani, a été vaincue dans un premier temps. Il faut un groupe électrogène de septante KVA pour éviter les risques et interruption brusque de l’appareil.
Dans un premier temps, nous avons trouvé un groupe qui ne nous appartient pas. Nous l’avons utiliser pour l’installation et pour les essais. C’est ce groupe que nous allons utiliser avant d’acquérir le nôtre. Et les démarches sont en cours » a-t-il laissé entendre.
Denis Mukwege, médecin et candidat malheureux à la présidentielle de 2023, avait qualifié Kisangani d’un « Désert médical ». Jusqu’à ce que les cliniques universitaires de Kisangani réagissent, les propos de ce vaillant médecin restaient vrais. « Un homme important peut mourir dans cette ville à cause du manque d’un scanner », avait-il dit.