Il est de nouveau monté au créneau samedi à travers les antennes de Top Congo FM. Le député national élu de Kisangani, le Pasteur Abraham Boliki Bokota continue d’avoir un cœur dévoré par la situation sécuritaire alarmante qui écume la commune urbano-rurale de Lubunga et ses périphéries.
Pour Boliki, le gouvernement congolais doit se pencher sur cette affaire, car, estime-t-il, la ville de Kisangani brûle à petit feu. Dans son intervention au micro de Top Congo FM, il persiste et signe qu’une commission nationale mixte devrait faire le déplacement pour Kisangani, afin d’élucider les tenants et les aboutissants dans l’affaire.
Je salue la promptitude avec laquelle le chef de l’État, à travers le Ministre de l’intérieur, a déployé la force spéciale de la police nationale congolaise dans la commune de Lubunga. Mais fort malheureusement, on enregistre encore des morts à Yalisombo, au PK 7 route Banalia, de dégâts matériels innombrables où on a brûlé des cases. Donc, ce conflit commence à s’exporter dans toutes les communes. Nous craignons que Kisangani devienne comme Yumbi ou Kwamouth », a-t-il dit, avant de penser que :
« le gouvernement doit augmenter la dose et monter d’un cran la sécurité dans cette partie du pays. La ville de Kisangani mérite l’attention du gouvernement à tous les niveaux, le gouvernement central et provincial. J’insiste sur la mission qui devrait comporter les députés nationaux, les sénateurs de la Tshopo, les responsables de l’armée et de la police pour qu’on étudie les tenants et les aboutissants pour que la paix revienne dans la ville de Kisangani. Mais, jusqu’à ce jour , la mission n’a jamais eu lieu. Je ne cesse d’insister. Nos électeurs ne font que mourir au jour le jour. Qui va nous voter à la date du 20 décembre. Vraiment, ça c’est mon appel au chef de l’État, au chef du gouvernement, mon appel à tous les responsables de la sécurité d’avoir un oeil regardant sur la situation de Kisangani, en particulier et la Tshopo, en général, pcq Kisangani brûle à petit feu ».
Notons qu’on niveau local, le gouvernement provincial s’investit pour la paix dans cette partie déchirée. Les déplacés de Yalisombo et Batiamutengo, retournent petit à petit grâce à l’intervention de la garde républicaine qui rôde la région en insécurité. Cependant, avec des mains noires soupçonnées derrière la situation, la messe n’est pas encore facile à faire.
À suivre !