L’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et ses alliés ont disséqué, le samedi 4 mai 2024, les élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs dans la Tshopo du 29 avril 2024, à l’issue desquelles ils ont loupé tous les sièges visés.
Des opérateurs politiques de ce regroupement se sont réunis en Assemblée Générale Extraordinaire. Évaluant le processus électoral du 29 avril 2024, ils notent « la confirmation des soupçons de corruption. » Sans citer les corrompus ou les corrupteurs, l’AFDC-A confirme que : « les élections ont été organisées dans un environnement émaillé de graves soupçons de fraude et de corruption ».
Malgré ses 8 députés provinciaux dans la Tshopo, l’AFDC-A, regroupement politique de Bahati Lukwebo, n’a obtenu aucun siège à la sénatoriale. L’ensemble de ces candidats ont récolté quatre voix : 3 pour le Professeur Toengaho et une pour Jacques Mandiongwe. Son candidat Gouverneur a été battu seize voix contre douze par un indépendant.
Les adeptes de Lukwebo considèrent « illogiques » les victoires des candidats indépendants qui n’ont aucun député. Leurs défaites à la gouvernorale et à la sénatoriale sont des pilules amères et difficiles à avaler. Ils responsabilisent alors leurs députés provinciaux. Ces derniers invités à analyser cette situation ont en plus boycotté l’invitation du parti.
« Nous, cadres et militants de l’AFDC-A et l’ADCA, prenons acte de leur refus de collaborer avec la base…» ont-ils annoncé dans leur déclaration, avant de formuler des recommandations au directoire national :
- Appliquer les prescrits des statuts et du règlement intérieur et les engagements librement souscrits par les candidats de l’AFDC-A et de l’ADCA avant les élections de décembre 2023,
Et à la fédération :
- la Réserve de droit de mettre à la disposition de la hiérarchie les camarades députés provinciaux et autres cadres incriminés dans la mafia électorale,
- cohésion et unité entre les militants et cadres de l’AFDC-A et l’ADCA…pour l’intérêt de la fédération.