Plaçant les victimes de la guerre de six jours au centre du travail, le FRIVAO, Fonds Spécial de Répartition de l’Indemnisation aux Victimes des Activités Illicites de l’Ouganda en RDC, est en passe de mettre en place la liste définitive (finale) des victimes pouvant bientôt être indemnisées.
Cette assurance a été donnée à KIS24 par la Secrétaire Rapporteur du FRIVAO, Mme Mimy Mopunga, qui a exhorté ces dernières à la patience car tout est en marche pour qu’elles aient leurs sommes. « Nous travaillons d’arrache-pied pour vous », a-t-elle lancé aux victimes.
Dans ses mots, Mme Mopunga a souligné que plus de 14 000 victimes sont déjà enregistrées à ce jour, nonobstant des difficultés rencontrées notamment la prolifération des fausses victimes, créées de toute pièces par des personnes animées de mauvaise foi, parmi lesquelles et malheureusement certains membres des associations des victimes.
« Pour le moment, nous avons un chiffre de 14 000 victimes comme je vous avais dit dans le passé. Nous sommes au niveau de confrontation des listes qui va nous permettre de retenir les gens qui figurent sur toutes les listes. L’une des exigences même au niveau du conseil d’administration, on nous demande d’élaborer un critère. On ne peut pas se réveiller un matin et dire que celui-ci est victime. Non. Les critères seront envoyés au conseil d’administration et au ministère de tutelle. Et après nous allons constituer des commissions qui vont nous permettre à la mise en place d’une liste finale et ceux qui ne vont pas y figurer, constitueront un objet d’enquête », a-t-elle dit à la Presse ce mardi 19 mars 2024.
Appel au calme
Dans la même perspective, Mme Mimy Mopunga, secrétaire rapporteur du FRIVAO, n’est pas allée par le dos de la cuillère pour condamner des faits d’enregistrement illégaux et illicites observés par-ci par-là, en dehors des enceintes de cette institution étatique.
D’autres parts, ces sont les victimes qui s’impatientent d’avoir leur somme considérée dans le volet de l’indemnisation individuelle. Ainsi, Mme Mimy Mopunga, a lancé un message de calme et de paix aux victimes de la guerre de six jours car, a-t-elle rassuré que l’argent est bel et bien là. Elle a ainsi souligné que l’indemnisation collective, tant souhaitée par la cour internationale de justice (CIJ), prend du temps, bref, il s’agit d’un processus à suivre de bout à bout.
Un commentaire
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