Près de 48 heures après une lourde difficulté de fonctionnement du groupe nº2 de la centrale hydroélectrique, qui s’est brusquement arrêté la nuit du dimanche 28 avril, la ville de Kisangani, trainaillée dans une obscurité inquiétante, peut tout petit peu respirer d’un Ouf de soulagement.
Annoncé confronté à une forte panne, le groupe Nº2, la principale source d’électricité de la vieille centrale hydroélectrique de la Tshopo, vient de renaître de ses cendres mercredi 01er avril 2024. Dans un communiqué de la SNEL parvenu à KIS24, cette société de distribution d’électricité déclare que tout a été mis sur pied pour réactiver une bonne partie de la ville en électricité.
À cet effet, la centrale hydroélectrique de la Tshopo produit une capacité disponible d’au-moins 6 MW. Et ce, depuis le début d’après-midi de ce même mercredi après des travaux intenses.
La société nationale d’électricité informe son aimable clientèle de Kisangani que suite aux travaux d’arrache-pied exécutés par les exploitants de la centrale hydroélectrique de Tshopo, le groupe n°2 viens d’être remis au réseau ce mercredi 01 Mai 2024 à 14H35′ T.U. L’indice de marche de la centrale de Tshopo est de 1/3 soit une disponibilité de production de 6 MW », a-t-on lu.
Tenez, la vie était devenue intenable à Kisangani. Plongée dans le noir, la ville d’espoir a connu un autre défis de l’eau potable. Celà fait plus de trois jours que l’eau ne coule plus dans les robinets. Les rues grondent chacun matin à la recherche de l’eau des sources. Des femmes exposées à la merci de tout. À l’allure où allaient les choses, la ville pourrait se drainer en face des sérieux signaux éventuellement mauvais.