Pas des travaux d’exploitation ni circulation des camions de la société Sodefor/Lileko sur le tronçon Yambomba, dans le groupement Likombe, secteur de Bangelema-Mongandjo, territoire de Basoko, dans la Province de la Tshopo.
Ceci fait suite, apprend-t-on, du non respect d’un cahier des charges signé par cette société, qui exploite les bois, il y a plusieurs années dans cette contrée du pays.
Les informations recueillies par KIS24 indiquent que quelques habitants en colère ont jeté les morceaux de bois, ce mardi 02 avril 2024, pour barricader la route afin d’interdire les camions et personnels de ladite société de fréquenter leurs forêts.
Par ailleurs, les ayants droits demandent à la société Sodefor/Lileko de respecter le clauses sociales, entre autres l’entretien routier de 10 km, construction des infrastructures scolaires, sanitaires et la prise en charge des autochtones pendant le décès, donc l’achat du cercueil etc.
Nous sommes très déçus des comportements qu’affichent la société Sodefor à Yambomba, au paravent, ils commençaient à résoudre rapidement nos besoins, ce dernier jour, ils veulent nous manipuler en complicité avec les autorités Politico-Administratives de Basoko, qui attendent seulement les ordres du responsable de la société, pour venir nous appréhender, nous dénonçons cette pratique et nous demandons à l’État congolais de veiller aux investisseurs et exploitants forestiers dans nos entités territoriales, les communautés locales ne bénéficient presque pas de leurs ressources naturelles, trop c’est trop ! « , ont déclaré certains habitants.
D’après nos sources, plusieurs dossiers de la société Sodefor/Lileko et les ayants droits sont à la justice au niveau du parquet de Yangambi et à Kisangani, jusqu’à présent sans suite.
À l’en croire, les investisseurs collaborent en coulisses avec les autorités en place surtout ceux du territoire et de secteur où chefferies, sans associés les communautés locales, ceux qui posent problème dans chaque entité où il y a exploitations forestières où minières.
A Basoko, quelques secteurs et chefferies où les investisseurs ont exploité, les communautés locales et riveraines ne gagnent pas à 30% comme droits de leurs ressources du sol et sous-sol, malgré son appartenance à l’État. Tous nos contacts pour avoir la version des faits de SODEFOR n’ont pas encore payé.
Dossier à suivre