Si le calme semble revenir dans la chefferie de Lokutu, territoire de Basoko, c’est la cherté de la vie qui inquiète maintenant la population. Les vivres deviennent rares et doublent le prix, a constaté KIS24 sur le marché.
Les affrontements entre les jeunes de Mwingi et ceux de Bandu provoquent la carence des denrées alimentaires dans les petits marchés. Les habitants de Lokutu, en majorité cultivateurs, ont abandonné leurs activités quotidiennes depuis le 2 mai 2024.
Ce mercredi 8 mai, une botte de pondu coûte mille Fc ; contre deux-cents FC il y a quelques jours. La chikwange, principale accompagnement dans plusieurs plats, s’obtient désormais à mille Fc, pourtant le plus souvent cinq cents FC. Le riz à 1500 FC, de même pour une bouteille d’huile de palme.
Depuis jeudi 2 mai, nous ne vivons pas comme auparavant. La vie devient trop chère. Il n’y a pas moyen de circuler pour chercher à manger, on ne mangen plus les chikwanges de Mwingi, ni feuilles de manioc. Que l’État nous trouvent la solution favorable, vivres 7 jours sans bien manger, nous risquons beaucoup de maladies comme la malnutrition chez nos enfants » a-t-il dit
Les conséquences de cette situation affectent négativement la participation des enfants à l’école. D’une sans force pour bien assimiler la matière, d’autre part, la crainte des probables combats entre les jeunes, se fait constater.
Par ailleurs, la population de Lokutu attendent des autorités Politico-Administratives, des gouvernements central et provincial une issue favorable, pour mettre fin à cette situation insupportable. Des morts et des blessés ont été enregistrés. Plusieurs couches sociales de Lokutu et de Basoko ont entamé des dialogues quant à ce.