Les efforts de la Police pour juguler l’insécurité à Kisangani affichent un résultat appréciable. Les services de sécurité ont présenté quinze (15) bandits à la Gouverneure de Province, ce mardi 16 avril 2024, arrêtés par la police d’investigation criminelle (PIC).
Il s’agit de trois groupes qui se livrent à toute sorte de banditisme dans les communes de Mangobo et Makiso. Leur mode opératoire fait peur et n’épargne personne. Ils sont détenteurs d’armes à feu et armes blanches, a démontré le Général François Kabeya.
Plusieurs biens volés et leurs armes ont été présentés à la Gouverneure et à la population Boyomaise venue nombreuse à l’esplanade du Gouvernorat. Des éloges et des applaudissements de la population à l’endroit des éléments de la police qui libèrent, petit à petit, Kisangani d’une série de braquages, intimidations et viols.
Vous avez fait un bon travail. Nous voulons et nous vous recommandons de continuer un bon travail afin de prendre ceux qui sont en cavale et ceux qui continuent à endeuiller et désoler notre population de Kisangani, » a ainsi réagi la Gouverneure Nikomba, tout en insistant que ces malfrats soient incarcérés hors de la ville, car leur mode opératoire n’est pas Boyomais.
Ils ont tous été transférés à l’auditorat militaire pour l’instruction de leurs dossiers. Après, ils seront jugés par le tribunal militaire de garnison.
Depuis mars 2024, la ville de Kisangani enregistre des crépitements de balles chaque nuit. Des hommes armés pillent et c’est dans toutes les communes. Le banditisme urbain a également fait des victimes, à Mangobo ou à Makiso, en pleine journée. Jusqu’à présent, les inquiétudes planent encore. Toutefois, l’opération de traque lancée par le général François Kabeya continue.